Anniversaire de l’Armistice, et Centenaire du Monument aux Morts

Après l’office religieux un cortège s’est formé pour se diriger vers le cimetière militaire, l’Harmonie Jeanne-d’Arc ouvrait la marche en musique suivie du corps des Sapeurs Pompiers, des membres du Conseil Municipal, des représentations d’associations Militaires et autres, et d’Ajolais. Dépôt de gerbe, Hymne Patriotique joué par l’Harmonie Jeanne-d’Arc.

Retour au Monument aux Morts au centre-ville ou la population Ajolaise était présente pour assister à la cérémonie du 104ème anniversaire de l’armistice de la grande guerre. Après les discours officiels et le dépôt de gerbe, les élèves de la classe de M Christophe Colnot de l’École Primaire du Centre, ont chanté le refrain de la Marseillaise, ensuite M Jean-Claude Brignon a relaté la construction du monument qui vient de passer un siècle d’existence.

Inauguré le 27 août 1922 pour honorer les soldats morts sur les champs de bataille pendant la 1ère guerre Mondiale, le Monument aux Morts érigé sous le mandat d’Émile BALANDIER à côté de la Mairie a connu bien des péripéties pendant sa construction.

La date d’inauguration se verra déplacée plusieurs fois, la statue de la victoire n’étant pas posée pour cause des délais trop courts pour sa fabrication et autres problèmes de sécurité et de matériaux.

Il fût inauguré le 27 août sans les grilles d’entourage et les arbustes, (la carte postale de l’inauguration a été prise plus tard, (Comme quoi nos ancêtres aussi trichaient quelquefois).

Henry Vaubourg entrepreneur dans la commune aura le privilège de construire le monument aux morts, sous les directives d’un sculpteur parisien. (Lire article précédent).

Comme d’autres qui sont morts des blessures de la guerre, le nom Henri Vaubourg ne sera pas porté sur le monument qu’il a pourtant façonné de ses mains. Seul le fils du président Doumer qui lui aussi avait été gazé, et qui avait de même choisit de mettre fin à ses souffrances au Val-d’Ajol chez ses amis de la rue des Mousses en 1923, a toutefois bénéficié d’une exception.  A défaut de galons, Henri Vaubourg aura tout de même été décoré de la Croix de Guerre.