Conseil municipal du 14 décembre 1913

Sont présents les élus suivant : Nurdin, Fleurot, Valdenaire, Durand, Richard, André, Durupt, Delapierre, Antoine, Aizier, Bernardin, Simon, Mougenot, Vincent, Mougenot, Babel, Paris, Durupt, Mathiot, André, Antoine et le Maire Émile Balandier.

Un seul absent : Frenot

Secrétaire de séance : Antoine Augustin

Objet : acquisition de l’emplacement de l’ancienne brasserie

Le maire expose que la construction d’un marché couvert au Val-d’Ajol deviendra nécessaire dans un temps plus ou moins éloigné et que la prudence commande de s’occuper, dès maintenant, d’un emplacement convenable.

Que dans ce but, Mr Jules Durand, conseiller municipal, a été délégué pour se mettre en rapport avec Mme veuve Voirin-Perrin et son fils Mr René Voirin, boulanger à Laître, qui seraient disposés à vendre à la commune, moyennant la somme de 7.000 Frs, le terrain qui leur reste de l’ancienne brasserie.

Ce terrain d’une surface d’environ 4 ares 66 centiares, situé au centre du pays, convient d’autant mieux pour un marché qu’il existe encore au sous-sol de belles caves solidement voûtées pouvant être utilisées par les commerçants. Mr le maire ajoute que, dans l’agglomération, les emplacements à bâtir deviennent de plus en plus rares, et qu’à son avis il serait imprudent de laisser échapper l’occasion qui se présente.

Il prie en conséquence l’assemblée de bien vouloir examiner la question et lui donner la suite qu’elle comporte.

Le Conseil Municipal, vu l’exposé qui précède et le reconnaissant exact,

considérant qu’en tenant compte de la valeur des caves qui existent, le prix demandé par les consorts Voirin n’est pas exagéré,

à l’unanimité, vote l’achat de la propriété dont il s’agit.

Il autorise à cet effet Mr le Maire à passer l’acte à intervenir et à remplir, ensuite, les formalités de transcription et de purge hypothécaires pour la régularisation de cette acquisition.

Toutefois, ce n’est qu’en 1932 que la commune procède à la destruction de l’ancienne brasserie pour la remplacer par des halles. Puis, la rue de la brasserie deviendra la rue des halles.

Daniel GURY (archives Mairie du Val-d’Ajol)

La foire à la récriée, foire d’autrefois

Souvent les touristes nous questionnent :  pourquoi la foire à l’andouille a-t’elle lieu au cœur de l’hiver ?  C’est en effet, du point de vue purement commercial, un handicap dont le commerce ajolais aurait pu volontiers se passer. Sans compter que « le Messager Boiteux » se trompait parfois dans ses prévisions météorologiques…

Pour remédier au problème, les anciens ne manquèrent pas d’imagination ! Ils organisèrent en effet la foire à la récriée, 15 jours après la foire à l’andouille, une sorte de rattrapage (comme pour les futurs bacheliers !). Naturellement, si la traditionnelle foire avait été un succès, la récriée devenait inutile. Elle pouvait aussi connaître de fortes chutes de neige et le rattrapage espéré finissait en eau de boudin, comme ce fut le cas en 1931. Cette année là, la neige tomba en abondance, le bétail bon à vendre resta bien au chaud dans les étables. Seuls quelques porcelets, pressés de grandir sous d’autres cieux plus cléments, attendirent courageusement le chaland, promesses de bonnes charcuteries maison à venir. Mais, très vite, le champ de foire se transforma en banquise totalement déserte !

En fait, cette foire est un reliquat des foires mensuelles, qui animaient aussi les communes voisines. Ainsi, Le Val-d’Ajol ne compta pas moins de 12 foires qui se tenaient initialement le 3e lundi de chaque mois sauf en août, puis celles des mois de novembre, décembre et janvier furent rapidement supprimées, comme ce fut le cas dans la plupart des autres villages.

Pour les cultivateurs, de nouvelles manifestations prirent le relais : des expositions et des concours de bétail. Au début du siècle dernier, le maire Émile Balandier eut même l’idée de fonder une association pour relancer la race « Vosgienne« . Deux à trois cents animaux, certains en provenance de la vallée de la Moselle, étaient rassemblés sur le nouveau champ de foire, spécialement aménagé pour ne pas créer de désordre autour du monument aux morts. 

Il ne subsiste aujourd’hui que la foire dite « à l’Andouille » le 3ème lundi de février.

Village et crèche provençale

Les santons de La Confrérie des Taste-Andouilles et gandoyaux du Val d’Ajol se sont rendus dans le pays des santons de Provence pour déguster leurs spécialités gastronomiques et gourmandes, en apportant bien sûr avec eux les sublimes et goûteuses Andouilles du Val-d’Ajol !

M. le Maire, M. le Curé et le garde champêtre étaient aussi du voyage, le président de la confrérie avait affrété un de ses autobus pour la circonstance.

Visite guidée en photos !

Décès de Mme Dany VINCENT

avis de décès

Dany Vincent est décédée le 16 décembre à l’âge de 82 ans.

Elle a débuté sa carrière professionnelle dans l’atelier de confection  » Chez Hutin ». A sa fermeture, c’est à « Valjolène » aux Chênes qu’elle continuera son métier, dans la confection d’habits et de linge de maison.

Son papa était bien connu des Ajolais, car il était employé à « la Valdajolaise », rue de la gare.

Célibataire, elle demeurait aux HLM du Val-d’Ajol, où elle était connue et appréciée de ses voisins. Pour des raisons de santé, elle a été admise dans un EHPAD de la région voici 1 an .

Ses obsèques ont eu lieu le 18 décembre en l’église du Val-d’Ajol.

Nos condoléances.

Ouverture de la nouvelle déchèterie

Article de Remiremont Vallées.com

En travaux depuis plusieurs mois, la nouvelle déchèterie du Val-d’Ajol, située sur la zone artisanale de La Croisette, est aujourd’hui fin prête pour accueillir les usagers dès le 29 décembre à 13 h !

Un site moderne et sécurisé : tout pour bien trier !

L’ancienne déchèterie, mise en service au début des années 2000, ne répondait plus ni aux nouvelles exigences en matière de prévention, de tri et de valorisation des déchets ni au niveau de service et de sécurité que le SICOVAD souhaite proposer aux usagers. Il a ainsi été décidé après réalisation d’une étude de faisabilité de procéder à la rénovation et à l’extension de l’ancien site. L’équipement comprend désormais principalement 13 quais pour bennes et des locaux en dur d’une surface de 150 m2, des installations qui ont pris en compte le développement durable, l’économie circulaire et la sécurité.

Horaires d’ouverture :

Dimanche et lundi : Fermée

Mardi, jeudi et vendredi : 13h à 18h

Mercredi et samedi : 9h à 12h et 13h à 18h

Remiremont, Plombières-les-Bains et Le Val-d’Ajol élues « Petites villes de demain »

Article : Remiremont Vallées. com. David Jeangeorges.

L’Agence Nationale de la Cohésion des Territoire vient de publier la liste des 1000 communes éligibles au dispositif « petites villes de demain »

Le dossier porté collégialement au niveau de notre communauté de communes a visiblement convaincu les services instructeurs, puisque Remiremont et le Val-d’Ajol sont lauréates de cet appel à projet.

Avec Plombières-Les-Bains, déjà retenue, ce sera donc au total 3 communes qui seront engagées avec le soutien des services de l’Etat, du Département et de la Région dans un programme de revitalisation qui rayonnera sur les 7 autres communes de la CCPVM.

La prochaine étape sera l’élaboration d’un schéma de territoire et la rédaction des fiches actions qui permettront  la validation et la contractualisation de l’Opération de Revitalisation Territoriale.

Il s’agit d’un dispositif qui va s’étaler pendant 6 ans mais dont les effets se poursuivront bien après 2026.

Tout au long des prochains mois les élus auront à cœur d’informer et d’échanger avec les habitants et professionnels de notre territoire afin d’élaborer, de façon concertée, les périmètres d’interventions et les différentes actions à mener.

Pour autant, et d’ici là, plusieurs chantiers vont pouvoir être engagés plus rapidement grâce au plan de relance, par lequel, des travaux, portant notamment sur l’efficacité énergétique des bâtiments publics, seront subventionnés.

Décès de Mr Bernard DUVAL

avis de décès

C’est au Fraiteux, lieu-dit du Val-d’Ajol, que Bernard dit « Bouboule » a vu le jour dans la ferme familiale le 25 avril 1938.

Il est décédé à l’âge de 82 ans, au CHU de Remiremont, suite à un infarctus fatal le 17 décembre.

Après sa scolarité embauché comme maçon dans l’entreprise Gotti, il finira sa carrière professionnelle aux Ets De Buyer en tant que maçon d’entretien.

Il a fait partie de ceux dont le service militaire a duré 36 mois du fait de la guerre d’Algérie.

Célibataire, il aimait bricoler comme tout homme de la campagne, et recevoir sa famille et ses amis.

Ses obsèques ont eu lieu le 19 décembre en l’église du Val-d’Ajol.

Nos condoléances.

Sapins de Noël dans les hameaux

Les services techniques de la ville ont déposé des sapins dans les hameaux, afin que leurs habitants les décorent au gré de leur goût et de leur imagination. Parents et enfants ont participé avec enthousiasme à cette opération en apportant leur touche personnelle.

Un jury composé d’élus de la commune fera le tour des sapins décorés afin de décerner le prix du plus beau sapin. Les modalités de ce concours seront communiquées sur le site de la commune et autres moyens de communication.

J’ai parcouru la campagne à la recherche de ces sapins et partage avec vous mes photos.

Cliquez sur la photo pour la voir grandeur nature :

Vitrines de Noël : essentielles !

En cette période particulière, il est important d’être solidaires avec les commerces de notre village, ils sont l’animation de nos rues et les piliers de notre économie.

Soutenons nos commerçants, artisans, restaurateurs, commerces de services, producteurs locaux, en faisant nos achats chez eux !

Bonnes fêtes à tous de l’Écho des Feuillées !

La tannerie de la Croix

Si les usines textiles de la commune du Val-d’Ajol sont relativement bien connues du public et naturellement des historiens locaux, les tanneries ont le plus souvent été oubliées. Pourtant jusqu’au début du 20e siècle, on trouve, y compris au plus profond des campagnes, une multitude de petits cordonniers le plus souvent célibataires et sans terres. On peut donc en déduire qu’il existe bel et bien au Val-d’Ajol un commerce du cuir et de ses nombreux dérivés notamment avec Plombières et ses baigneurs fortunés.

La plus grosse tannerie a sans doute été installée à la Croix au bord de la Combeauté comme le montre le plan ci-contre établi en 1833.  Le marchand Paris fait donc commerce de peaux de bêtes, il en achète aux bouchers, il les revend sous forme de cuirs prêts à l’emploi. Mais il est surtout connu dans les contrées voisines comme fournisseur et producteur de tan. La poudre qu’il produit avec son moulin contient des tanins naturels qui n’ont pas encore été détrônés par la chimie moderne.

 Un autre moulin à tan se trouve à la Banvoie mais en 1833, il ne semble plus en état de fonctionner. Au Sarcenot sur la commune de Fougerolles, pays d’origine de Paris, et plus particulièrement aux hameaux voisins de chez le Moine et de chez Colomban, la récolte des écorces de chênes durant la belle saison met du beurre dans les épinards depuis des lustres. La forêt communale toute proche s’y prête admirablement car spécialement exploitées pour cet usage sous la forme de « fouillies ». C’est-à-dire que les chênes qui y croissent pour former de grosses touffes sont rabattus tous les 15 ou 20 ans. Les bûcherons qui coupent en pleine sève un bois pouvant convenir pour le chauffage se paient sur les écorces qu’ils réunissent en gros fagots et qu’ils font sécher avant de les vendre à leur copain Paris qui se chargera d’en faire de la farine. Vers 1840, le meunier Paris tente alors une nouvelle aventure en installant quelques métiers à tisser. Ce qui deviendra par la suite le tissage Sick puis l’usine de confection  Quéval.

Archives Daniel GURY.

Une tradition qui se perpétue : les cadeaux de Noël aux aînés

Comme cela est de coutume depuis de nombreuses années, la nouvelle équipe municipale a reconduit l’opération de cadeaux de Noël offerts aux personnes à partir de leur 71ème anniversaire.

La distribution est organisée par le CCAS dont l’adjoint est Mr Jean-Claude BALLAND et effectuée par une équipe de bénévoles et plusieurs personnes du conseil municipal sur tout le territoire ajolais.

3 cadeaux d’une valeur égale de 24 € sont proposés au choix aux ayants-droit : un repas pris en commun dans un restaurant de la commune, ou un colis de produits locaux, ou un bon d’achat à utiliser chez les commerçants, artisans et producteurs du village.

Compte tenu de la fermeture obligatoire des restaurants, les personnes qui avaient opté pour le repas ont reçu le bon d’achat.

Le colis de Noël est composé de produits achetés chez des producteurs locaux de « La Route des Chellos » et des Vosges Méridionales.

La coopérative agricole « La Valdajolaise »

En 1934, le notaire Moutillard explique par écrit au conseil d’administration de la coopérative agricole située rue de la gare tout l’intérêt que ce commerce local en pleine expansion aurait à s’installer dans le grand bâtiment de 3 étages du tissage Bezanson, qui n’a pas encore trouvé preneur.

La coopérative qui se trouve à l’étroit, pourrait ainsi quitter la rue de la gare et disposer d’une grande place aux alentours.

Les administrateurs sont toutefois réticents. Ils avancent diverses objections telle que la vétusté du local. Mais le point le plus délicat se rapporte au voisinage immédiat.

Ses camions, mais surtout sa clientèle, seraient obligés de passer devant le magasin concurrent, une autre coopérative – encore ouvrière à l’époque -, avant de rallier les Coopérateurs de Lorraine. En cette époque troublée, les ouvriers dont beaucoup craignent de se retrouver au chômage, sont déjà passablement excités. L’opération n’a donc pas eu lieu, mieux vaut la paix que la guerre.

Naissance de Paul

Nous apprenons la naissance de Paul, fils de Rémy Alexandre, pharmacien, et de Lucie Mésaglio, pharmacienne également, demeurant 11 Place des Écoles au Val-d’Ajol.

Bienvenue à Paul et félicitations aux parents !

Première neige !

Le 1er décembre, premier jour de l’hiver météorologique (qui se termine fin février), la couverture neigeuse n’était que de quelques centimètres.

Faute de soleil et de ciel bleu, les photos pourtant en couleur paraissent en noir et blanc… mais témoignent que la neige reste fidèle au blanc !!

Nous serons au rendez-vous des prochaines chutes de neige, avec l’espoir que cette fois, le soleil soit également présent !!

Décès de Mr Guy LAMBERT

avis de décès

Né au Val-d’Ajol le 4 octobre 1929, Guy LAMBERT est décédé à son domicile le 2 décembre, à l’âge de 91 ans.

Il s’est marié avec Jacqueline DESCHASEAUX (décédée en 2006) avec laquelle il exploitait la ferme familiale au lieu-dit Les Charrières.

De cette union, est née une fille (décédée en 2009), deux petits-enfants Frédéric et Anthony, et 5 arrière-petits-enfants.

Ses obsèques ont eu lieu le 4 décembre en l’église du Val-d’Ajol.

Nos condoléances.

De nouvelles décorations pour le village

Quelques changements au niveau de la décoration de la ville et de certains hameaux ont eu lieu pour les fêtes de cette fin d’année 2020 :

Les arbres de la place du Monument se sont parés d’une multitude d’ampoules grand format.

Les sapins de Noël offerts aux commerçants par la ville n’ont pas été coupés dans la forêt communale, mais achetés dans une pépinière spécialisée de Haute-Saône.

D’autres sapins d’une hauteur de 2 m environ sont installés dans certains quartiers et hameaux. Les villageois ont l’opportunité de les décorer à leur convenance (guirlande, boule de Noël, ….) ou toutes autres idées originales pour leur apporter leur touche personnelle. Le hameau ou le quartier dont le sapin aura été reconnu le plus beau par le conseil municipal sera récompensé. Les modalités seront prochainement communiquées.

Que les artistes se dévoilent…

Les Lutins de Noël à l’action !

Les lutines et les lutins ont dévoilé leurs talents le lundi 30 novembre en décorant joliment la grille de la résidence Val de Joye pour les fêtes de fin d’année. Ils ont eu un peu froid, mais le soleil lui aussi de la partie les a réchauffés. Le 1er décembre, ce sont les bonhommes de neige qui auraient pu remplacer les lutins !

Toutes les décorations sont fabriquées maison avec du matériel de récupération. Les sujets garnissant les modules ont été réalisés par les résidents et les bénévoles de l’association « Rayon de Soleil ».

Comme dans beaucoup de communes, crise sanitaire oblige, le marché de Noël n’aura pas lieu cette année, mais le rendez-vous est déjà pris pour l’année prochaine.

Découvrez ces superbes décors sur les photos, elles sont plus parlantes que les mots ! (Cliquez sur les photos pour les voir en taille réelle)

Bravo pour ces belles créations et joyeuses fêtes de fin d’année à tous !

Décès de Mme Georgette GURY

avis de décès

Georgette GURY (née MATHIOT) avait fêté son 100ème anniversaire le 23 avril dernier à la résidence Val de Joye, dans des conditions un peu spéciales liées à la covid 19. Résidente depuis 2014, elle s’y est éteinte le 27 novembre.

Elle est née le 23 avril 1920 dans la ferme familiale de la Chaume, hameau agricole du Val-d’Ajol, dans une fratrie de 5 enfants.

En 1947, elle épouse Gérard GURY. Le couple s’installe au Champ à Fougerolles. De cette union sont nés Bruno (décédé en 1996), Pascal et Numa, et deux petits-enfants, Fanny et Olivier.

Son mari, décédé en 1991, était un cueilleur de cerises assidu, dont la goutte était excellente. Il travailla à la scierie Vincent à la Batteleuile, puis à la filature de la FETT jusqu’à l’âge de la retraite.

Mère au foyer, Mme GURY éleva ses enfants, tout en s’occupant du bien-être des beaux-parents.

Personne discrète, courageuse, très adroite de ses mains, elle aimait s’investir à la maison de retraite où elle était très appréciée.

Ses obsèques ont eu lieu le lundi 30 novembre en l’église du Val-d’Ajol.

Nos condoléances.

Réfection des massifs de la Mairie

Les employés des espaces verts de la commune ont procédé à l’arrachage de certains conifères devenus trop envahissants dans les massifs situés au pied de la Mairie.

Au printemps, celui à droite s’était fait relooker par les mains expertes des professionnels, et l’effet étant concluant, cet automne, ces derniers se sont attelés au massif situé du côté gauche de cette illustre bâtisse datée de 1910, mais terminée en 1911.

Ne nous éternisons pas sur les détails de la construction de la Mairie, l’historien du village s’en est chargé dans le livre « Les 100 ans de la Mairie », écrit à l’occasion du centenaire de ce bâtiment admiré de tous nos visiteurs.

Le premier Ajolais à apprécier le nouveau massif semble être ce chat, confortablement installé sur les copeaux pour se dorer les poils au soleil !

L’histoire du dernier des 111 volontaires de l’An II

La commune du Val-d’Ajol envisage de reprendre les tombes laissées à l’abandon depuis quelques dizaines d’années, celles sur lesquelles a été posée une petite plaque blanche mentionnant « Cette concession étant à l’abandon, … « .

Les cimetières font partie de notre passé, tous ces noms inscrits sur les stèles constituent des archives généalogiques de notre village.

Ainsi, nous connaissons l’histoire de « CLAUDE Joseph né le 11 mars 1776 décédé le 7 décembre 1863″ ainsi que cela figure sur sa tombe. Il était » le dernier vivant des 111 volontaires ajolais qui se sont engagés le 10 août 1792 lorsque l’Europe entière liguée contre nous mettait la patrie en danger ».

Un monument a été érigé sur la route du Peutet à la demande de sa fille, Ludivine CLAUDE. Décédée le 30 janvier 1871, elle avait demandé dans ses dernières volontés qu’un majestueux monument soit érigé en face de sa ferme pour rendre honneur à son père Jean Joseph CLAUDE, mort à l’âge de 87 ans, dernier des 111 volontaires qui répondit à l’appel du 10 août 1792. On ignore la date exacte à laquelle le monument fut réellement mis en place car en 1871, la France se trouve précisément sous le joug des mêmes ennemis qu’en 1792.

Hélas, cet imposant monument, situé dans une propriété privée, est peu accessible et actuellement caché par la végétation. Le pré dans lequel il fut érigé à l’origine s’est transformé en forêt d’épicéas, après la désertification des campagnes. La construction a pourtant fait l’objet d’un grand lifting il y a plus de 25 ans à l’initiative de bénévoles des associations patriotiques de la commune.

Dans cette section du Bas d’Hérival, d’anciennes fermes furent fort animées durant les étés 1950/60 par les enfants de la colonie UFOVAL, en provenance de l’Essonne.

L’endroit est réputé pour avoir été également un ancien relais de poste (sans certitude). Joseph CLAUDE en a sans doute eu l’idée, mais il faut avoir à l’esprit que la route de Remiremont passait autrefois par la Banvoie et les Aubeux.

Ce n’est qu’à partir de 1825 qu’un projet de déviation de la RN57 par le Bas d’Hérival fut mis à l’étude. Ce qui va mettre en rage les cafetiers et les aubergistes de Beaumont, de la Croisette et surtout de Plombières. Discussions souvent très animées durant 15 ans au cours desquelles un autre ancien des 111 volontaires devenu officier puis maire du Val-d’Ajol fut obligé de démissionner.

L’actuelle départementale sera accessible à partir de 1840 environ. C’est sans doute la raison pour laquelle Joseph CLAUDE ajouta une maison à son fief en 1846. Mais les relais de postes, comme le seront plus tard les octrois, étaient déjà supprimés.

Ce que l’on sait aussi du dernier des 111 volontaires, c’est qu’il fut meunier vers 1830. Son moulin se trouvait en contrebas de la ferme sur la Combeauté.

Sa tombe devrait être entretenue par la commune, tout comme celles des personnes qui ont marqué l’histoire du Val-d’Ajol.

Renseignements tirés des archives de Daniel GURY et croquis du monument tiré de l’Éveil à l’Histoire du Val-d’Ajol de Mr Gérard JACQUES.

Congés payés et histoire d’eau à Faymont

La pandémie d’une nature exceptionnelle qui met à genoux depuis le début de l’année tous les industriels du monde ou presque, aura évidemment de lourdes conséquences économiques dont on évite soigneusement de parler.

Les plus anciens se souviennent probablement des années 30 où diverses industries du Val-d’Ajol réputées jusque là très performantes, telles que les Ets Bezanson dont le siège administratif était à Breuches (70), furent amenées à réduire les effectifs et pour ces derniers à plier bagages.

Ce n’est qu’après les grèves qui paralysèrent la France en 1936 et qui aboutit à la signature des accords de Matignon que les congés payés furent instaurés en France, sous le gouvernement de Léon Blum.

Ce fut un carré de ciel bleu du côté des cités ouvrières puisque pour la première fois, les ouvriers purent s’offrir 15 jours de vacances tout en percevant un salaire. Mais les ouvriers du Val-d’Ajol, peu habitués aux loisirs, furent bien peu nombreux à rester les bras croisés et à se dorer la pilule. A Fougerolles par exemple, et dans une moindre mesure au Val-d’Ajol, hommes et femmes s’activaient durant leurs vacances et lors des bonnes années, dès 6 h matin jusqu’à la nuit tombante, à la cueillette des cerises. Ce devint rapidement une véritable tradition dans certaine famille et l’usine Comélor, la plus importante de la région, dut adapter chaque été la date de ses congés en fonction de la maturité des fruits.

Ce fut à la même époque que les nombreux ouvriers de Faymont et leurs familles souvent nombreuses eurent droit à un bonus. En effet, la décision fut prise durant l’hiver 1937 que le bourg avec sa dizaine de fermes, ses cités ouvrières, ses cafés, ses boucheries et autres commerces, serait enfin desservi en eau potable par un réseau communal.

Jusque-là, c’était la corvée journalière des seaux d’eau. Il existait diverses fontaines le plus souvent en bordure de rue pour désaltérer les attelages, trop contents d’y faire une halte par les fortes chaleurs.

Pour financer le projet, la commune lança auprès de ses habitants un emprunt de 200 000 Francs. Naturellement le PVC n’ayant pas encore fait son apparition, les communes utilisaient volontiers pour les raccordements chez le particulier le tuyau de plomb, malléable, inusable et peu ruineux, la fonte étant réservé au réseau principal.

83 ans plus tard, on remet le couvert pour deux ans de travaux. Les canalisations en plomb tomberont aux oubliettes et seront remplacées par du PVC. L’assainissement sera mis aux normes, les réseaux électriques et téléphoniques seront enterrés, supprimant hélas les rassemblements d’hirondelles.

Le gaz de ville remplacera les bouteilles de gaz, voire le fuel et le bois pour cuisiner et se chauffer.

L’aménagement du hameau (trottoirs, places de stationnement, etc…) et autres transformations seront également réalisés, pour ce lieu qui voici 80 ans était peuplé d’une population importante d’ouvriers et de paysans.

Décès de Maëlle BOLMONT

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Maëlle BOLMONT est décédée à l’âge de 15 ans et ½ d’un mal implacable.

Elle résidait avec ses parents et ses sœurs à la ferme carrée à Luxeuil-les-Bains.

Elle était la fille de Céline et Lionel Bolmont, et la petite-fille de Marie-Claire et Jean-Marie Mougenot, domiciliés à Larrière, et de Monique et Noël Bolmont, demeurant à Rapaumont, commune du Val-d’Ajol.

Ses arrière-grands-parents sont René et Charlotte Nurdin résidant au Champ de Fougerolles.

La cérémonie religieuse a eu lieu le jeudi 19 novembre, en l’église du Val-d’Ajol.

Nos condoléances.

Décès de Mme Madeleine GROSJEAN

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Madeleine GROSJEAN est décédée à son domicile le lundi 16 novembre à l’âge de 92 ans. Née COUVAL le 25 juin 1928 au Val-d’Ajol, elle s’est mariée avec Pierre GROSJEAN le 20 avril 1949. Ils géraient une exploitation agricole au lieu-dit « Les Combelles ».

La famille s’est agrandie de neuf enfants et de douze petits-enfants, puis de dix arrière-petits-enfants.

Elle a reçu la médaille de la famille nombreuse.

Elle aimait cultiver son jardin, c’était sa passion, ainsi que les fleurs.

Ses obsèques ont été célébrées le 18 novembre en l’Église du Val-d’Ajol.

Nos condoléances.

Décès de Mme Jeannine MOUGENOT

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Jeannine MOUGENOT, née Tisserand le 1er juillet 1947, est décédée le 16 novembre à l’âge de 73 ans à son domicile à La Banvoie, après avoir lutté courageusement contre la maladie durant quelques mois.

Le 28 septembre 1968, elle prend pour époux, René MOUGENOT, décédé subitement le 26 juin 1995.

De cette union sont nés 5 enfants : Laurence, Éric, Patrick, Karine et Damien, et 14 petits-enfants dont elle était l’heureuse mamie.

Jeannine, après avoir élevé ses enfants, fut assistante maternelle de 1995 à 2007. Pilier de la classe 67, elle participa à toutes les réunions, les repas et les voyages.

Sa famille était sa grande fierté, elle avait réuni encore tous ses proches en juillet dernier.

Elle laissera à tous un agréable souvenir.

Ses obsèques ont eu lieu le 18 novembre en l’Église du Val-d’Ajol.

Nos condoléances.

Hommage au Maréchal des Logis, Léon FLEUROT

Le 3 novembre 2018 à LIBRECY dans les Ardennes :

Une délégation ajolaise composée de Jean-Claude BRIGNON, Conseiller Municipal et Président de l’association des Médaillés Militaires, son épouse Chantal, Yvonne GURY, Conseillère Municipale (dont son mari, Daniel, a effectué les recherches pour retrouver avec quelle famille ce soldat était apparenté) et deux membres de la famille : Jean-Marie VIRY, Président de la société d’histoire de Plombières les Bains, un de ses plus proches parents, et Mireille, s’est rendue dans les Ardennes à l’invitation de la Municipalité de SIGNY L’ABBAYE pour inaugurer la plaque posée en hommage au Maréchal des Logis, FLEUROT Léon Alphonse, du 4ième régiment des chasseurs à cheval, dernier « Mort pour la France » lors de la guerre 14-18.

La plaque est posée sur le mur de l’ancien lavoir au centre du hameau de LIBRECY, non loin du verger où le soldat fût tué le 7 Novembre 1918 à la veille de l’armistice.

A la mémoire de FLEUROT Léon Alphonse,

Né le 17 juin 1891 à Le Val-d’Ajol (88).

Maréchal des Logis

Du 4ième Régiment de Chasseurs à cheval

« Mort pour la France »

Le 7 Novembre 1918, lors de libération de Librecy, commune de Signy l’Abbaye (08).

Ce jour-là, l’escadron pénètre dans le village et s’installe dans les vergers et les maisons élevées du hameau d’où il ouvre le feu sur l’arrière-garde allemande.  Au cours des échanges de coups de feu, le Maréchal des Logis FLEUROT Léon Alphonse est mortellement blessé. Il expire dans les bras du Capitaine DE LA TOUR et du Brigadier COLIN en disant :

« C’est pour la France »

Extrait du registre historique de 4ème Régiment de Chasseurs à Cheval pendant la guerre 1914—1918.

Léon Fleurot repose à la nécropole nationale de Noyers-Pont-Maugis dans Les Ardennes, sont nom est inscrit sur le Monument aux Morts du Val-d’Ajol.

Décès de Mme Nicole LARRIÈRE

avis de décès

Née à Outremont, hameau du Val-d’Ajol, le 7 mars 1938, Nicole LARRIÈRE, née Brobecker, est décédée le 11 novembre 2020 au centre hospitalier de Remiremont où elle avait été admise voici une quinzaine de jours.

De son mariage avec Mr Charly Larrière, décédé le 8 mai 1991, naquirent cinq enfants : Éric, Stéphanie, Sophie, Fabrice et Didier (décédé en 1988) qui leur ont donné 5 petits-enfants : Clara, Joanna, Xena, Oriane et Sélénia, qui faisaient le bonheur de leur grand-mère.

Après sa scolarité à l’école d’Hamanxard, Nicole a travaillé dans l’hôtellerie, puis en usine, en dernier lieu à la scierie de Faymont. L’essentiel était pour elle l’éducation de ses enfants.

Elle était domiciliée route de Faymont dans l’ancienne maison du garde-barrière, où elle pratiquait le jardinage, une de ses occupations favorites.

Ses obsèques ont eu lieu le 14 novembre en l’Église du Val-d’Ajol.

Nos condoléances.

Communauté de communes : élection

Article de David JEANGEORGES publié sur Remiremontvallées.com

Deux vice-présidents pour Le Val-d’Ajol, aucun pour Plombières-les-Bains

Pendant que le maire de Dommartin-lès-Remiremont, Catherine Louis, a été élue présidente, les maires des neuf autres communes ont été élus vice-présidents de la communauté de communes de la Porte des Vosges Méridionales. Tous sauf celui de Plombières-les-Bains.

D’une part, le maire Lydie Barbaux a choisi de se consacrer exclusivement à son mandat de maire et de ne pas siéger à la com’com. D’autre part, l’élue plombinoise Anne Haxaire, qui était candidate à la septième vice-présidence, a vu se présenter contre elle Ludovic Daval, élu de… l’opposition au sein du conseil municipal du Val-d’Ajol. Et c’est finalement Ludovic Daval qui a été élu (17 voix contre 15) septième vice-président après qu’Anne Girardin, le maire du Val-d’Ajol, a été élue à la quatrième vice-présidence.

Ludovic Daval n’en est pas à son coup d’essai. Le 15 juillet dernier, lors de l’élection des vice-présidents sous le mandat de Jean Hingray, Ludovic Daval s’était présenté contre… Anne Girardin à la huitième vice-présidence et il avait déjà été élu. Lire notre article ici.

Pour que Plombières-les-Bains ait cependant voix au chapitre, il a fallu que Jean-Benoît Tisserand intervienne en fin de séance. Celui-ci a proposé l’élection d’un conseiller délégué de Plombières-les-Bains lors du prochain conseil communautaire. Catherine Louis lui a répondu qu’elle est favorable à la proposition.