Les cuves de carburant de l’ancien « Garage PIERRE » viennent d’être retirées par une entreprise spécialisée dans le dégazage. Elles ont été acheminées dans une usine de recyclage de ce type de matériel.
Un brin d’histoire, tiré des archives
Comme l’indique le cadastre napoléonien, le quincaillier Émile Martin, dont les ancêtres furent parmi les derniers à faire tourner le plus vieux moulin du village, a durant plusieurs décennies fait commerce dans les locaux de l’ancien garage Citroën de la famille Pierre. Il y vend dès 1892 de nombreux articles de ménage en plus des outils agricoles et forestiers.
C’est vers 1931 que Marcel PIERRE, à l’étroit dans son garage sur la place de l’église situė dans la remise à diligences et les écuries de l’hôtel de la Poste, prend possession des anciens locaux du quincaillier DAVAL dans la Grande Rue.
Son fils, prénommé Marcel tout comme lui, a fait perduré l’affaire, suivi par un de ses employés, puis d’un autre locataire jusqu’à la fermeture du garage en 2018.
Les pompes à essence, qui datent des années 60/70, affichaient encore le prix du super carburant de l’époque à 0,675 Francs le litre.
Autre particularité le plus souvent ignorée des Ajolais : Le quincaillier Émile DAVAL fut propriétaire de l’école Ste Marie, proche voisine de son établissement à partir de 1906 environ. Il avait acheté cette propriété au chanoine Thomassin, lequel avait quitté la cure du Val-d’Ajol pour exercer sur la paroisse de Plombières. Le but de cette transaction, réalisée dans la plus grande discrétion, est de contourner la loi interdisant au clergé de diriger les écoles.
Donc le 21 mars 1907, Émile DAVAL loue pour 9 années à la « Société de la Jeunesse Val-d’Ajolaise », dirigée par le Maire Émile BALANDIER : un bâtiment donnant sur la Grande Rue, un autre bâtiment dit de l’école Sainte Marie composé d’une maternelle, de 4 salles de primaire, d’un dortoir, d’un préau…., et des meubles et objets mobiliers dont un inventaire sera dressé.