Concert de la Ste Cécile

Sous la baguette de la cheffe d’orchestre Isabelle Berthelon les musiciens de l’Harmonie Jeanne d’Arc ont offert un concert de qualité aux personnes présentes en l’église de la paroisse, pour honorer Sainte Cécile patronne des musiciens.

Des vidéos projetées sur grand écran alliaient musique et vidéo, pour un plaisir partagé du public.

La marionnette de Pascale, désirant s’intégrer dans l’orchestre est venue faire une démonstration furtive de ses talents !! très concluant !! de musicienne et présentatrice du moment…

L’harmonie Jeanne-d’Arc a une nouvelle fois montré sa capacité à séduire un public intergénérationnel, mêlant tradition et modernité avec aisance.

Prochain concert le samedi 6 décembre à18h30 à la Salle des Fêtes du Val-d’Ajol.

Décès du mois de Novembre

13 Nov : M Jean-Claude RAPENNE à l’âge de 83 ans, marié deux enfants, remarié avec Danièle RAPENNE- NURDIN, demeurant au Val-d’Ajol.

14 Nov : M Hugues THIRION à l’âge de 65 ans, demeurant au Val-d’Ajol.

17 Nov : Mme Françoise LEPAUL, née GRANDJEAN, à l’âge de 70 ans, un enfant, demeurant au Val-d’Ajol.

19 Nov : M Pierre LEUVREY, à l’âge de 90 ans, marié à Thérèse DIRAND, six enfants, demeurant au Val-d’Ajol.

25 Nov : M Michel HUILLIER, à l’âge de 86 ans, marié à Madeleine BOURRÉ, demeurant au Val-d’Ajol.

25 Nov : Mme Madeleine L’HUILLIER née BOURRÉ, à l’âge de 80 ans, mariée à Michel L’HUILLIER, demeurant au Val-d’Ajol.

20 Nov : L’Abbé Jean LEYVAL curé du Girmont Val-d’Ajol, 91 ans

29 Nov : M Daniel THIÉRY, à l’âge de 79 ans marié à Françoise GROSJEAN Décédée, quatre enfants, demeurant à la Chaume section du Val-d’Ajol.

Faymont au fil du Temps

Les anciennes photos de l’école de Courupt et Jeanne d’Arc, et divers anciens souvenirs.

C’est la fin de l’exposition de l’association des habitants de Faymont.

Prochain rendez-vous le 10 janvier pour le concours de belote.

Loto du Football-Club Ajolais

Salle comble, plus de 220 personnes étaient présentes au loto organisé par le club le samedi 22 novembre à la salle des Fêtes du Val-d’Ajol.

Si l’animateur n’épelait pas les numéros à cocher, on aurait pu entendre une mouche voler en entrant dans la salle. Les amateurs de ce jeu participent, pour passer une agréable soirée entre amis, avec l’espoir de remporter quelques lots.

Il est certain que le club Ajolais a de nombreux adhérents et supporters et c’est le premier loto de la saison.

La longue liste des lots à gagner ne pouvait qu’attirer un public adepte de ce jeu. Le club et les sponsors ont été nombreux et généreux : seize lots pour carton plein, et trente-cinq lots, ont été remis aux gagnants, dont voici la liste des donateurs

Partie spéciale : Un voyage à 1000 € offert par le Football Club Ajolais

Le FC Ajolais, Intermarché Val-d’Ajol, Mutuelles de Poitiers, Manens élec, Grey’s pizza, Restaurant La Résidence, Un Brin de Beauté, Boulangerie Au Fournil Ajolais, Boucherie Husson, Fleuriste Pensées Sauvages, Garage Grisé-Nurdin, Vêtements Deschamps, Magasin De Buyer, MS Coiffure, Boucherie Au Fumoir Vosgien, coiffure Aurélie, boucherie Daval. (Tous du Val-d’Ajo).

La Boutique d’Alex (Remiremont).

Boissons Joly (St Étienne-lès- Remiremont).

Et le soutien de la municipalité et les services techniques de la ville.

Entre les parties, des pâtisseries réalisées maisons, et collations étaient proposées aux participants.

Lors d’une pause, le président du Football Club Ajolais, a remercié les Sponsors, les bénévoles et adhérents pour leur implication dans le fonctionnement du club, et les personnes présentes.

Faymont

Rédacteur : Daniel GURY

Bien faire la différence entre Faymont et Courupt dont les territoires se confondent.

En réalité pour le cadastre Faymont n’existe pas.

Tandis que la section de Courupt couvre un vaste territoire allant de l’usine De Buyer jusqu’au ruisseau de Méreille appelé aussi Combalotte (la petite sœur de la Combeauté).

Courupt englobe Bouchâtel, Rapaumont, le Haut du Repoix pour enfin redescendre au moulin de Courupt.

On peut aujourd’hui consulter beaucoup de documents sur le Net tels que plans cadastraux, recensements de populations, etc…, mais la principale difficulté pour une commune comme le Val-d’Ajol qui se répartit en une multitude de hameaux, c’est de bien connaître le périmètre de la section concernée.

Par exemple s’agissant du Faymont que tout le monde connaît du point de vue géographique, il faut savoir que les De Buyer sont à rechercher sur trois sections donc dans trois dossiers différents :

– L’usine, les casernes et la grande rue jusqu’à l’école de Courupt, c’est la partie la plus facile.

– le château De Buyer qui est dans section du Bas d’Hérival.

– magasin d’usine et la gare qui sont dans section de la Chapelle. Une section qui commence tout de même au Pont Cherreau, en plein centre du Val.

A la création du cadastre en 1811, ce que l’on a coutume d’appeler Faymont ne comprend que 7 ou 8 fermes, un moulin, une huilerie.

Je me suis intéressé il y a longtemps à Faymont après avoir découvert le contrat de mariage de mes ancêtres de la 10e génération, Jean Fleurot et Jeanne Fleurot, le 3 octobre 1693. Dans le détail des biens de la famille figuraient un moulin à farine et un autre moulin appelé l’huilerie. J’ai alors découvert que c’était ce premier moulin qui fut cédé en 1838 à un groupe d’investisseurs pour devenir une forge d’affinage.  On devait n’y fabriquait alors que de l’acier prêt à l’emploi à destination des forgerons et maréchaux des environs, les plus éloignés étant à Luxeuil, Lure ou Vesoul.  On ne parlait pas encore de casseroles qui ne seront produites qu’à partir de 1865 environ, non pas par avec les De Buyer mais avec un courageux et intrépide chef d’équipe de l’usine de Pruines appelé Parisse originaire de Fontenoy le Château.  Il avait fait l’acquisition des actions de Thiébaut Fleurot d’Hérival, l’un des principaux actionnaires décédés de vieillesse. Le père de ce Parisse comme le reste de la famille faisait déjà des casseroles en 1820 dans cette vallée du Coney très industrialisée.

Ce n’est qu’en 1887 que la famille de Buyer de la Chaudeau fera l’acquisition de cette usine et non pas en 1830 comme on peut le voir sur le mur de l’usine et sur certaines publicités. D’ailleurs à la suite de cette transaction les principaux actionnaires seront De Pruines et surtout Japy qui employait alors dans diverses industries du Doubs ou de Suisse plus de 5.000 salariés.

Suite à transformation de ce vieux moulin en forge, la configuration de ce bout de vallée va être soumise à de profonds changements.  Parisse en quittant Plombières va entraîner dans son sillage de nombreux camarades venant parfois de la vallée du Coney. Il faut évidemment les loger. Du coup, les quelques agriculteurs occupant les lieux vont vite comprendre que transformer la ferme ou ses annexes pour offrir le gîte à cette main-d’œuvre dépensière peut rapporter davantage que les deux ou trois vaches occupant l’étable.

De même, certains propriétaires vont s’improviser commerçants, cafetiers ou même hôteliers.

Il suffit de jeter un œil dans les actes de succession de cette époque pour se faire une idée de l’évolution.

En 1905, dans la succession du couple Dépoulain / Breitel qui tenait boulangerie, boucherie, épicerie, café, la liste des biens fait état de 6 tables de café, 80 paires de sabots, 13 sacs de 100 kg de sel, 80 litres de vinaigre, 220 bouteilles de vins divers, 50 litres d’eau de vie, 13 litres d’absinthe, 13 litres de cognac….

Le commerce comprend aussi un abattoir avec de nombreux équipements dont 4 cuves à saler, une machine à hacher, 900 kg de lard fumé, une machine à entourner….

Il existe également une longue liste de clients ayant fait des achats à crédit. Ils sont de Faymont, du Girmont, du Bas d’Hérival ou encore du Hariol.

Les bâtiments abritant ces commerces ont été construits au cours de la décennie précédente.

 Alfred De Buyer devenu le patron de l’usine a probablement acheté une partie de ce commerce puisqu’il tiendra une boulangerie portant son nom. Toutefois cette boulangerie semble avoir gardé de très mauvaise habitudes ce qui l’obligera à modifier ses en-têtes de courrier disant « que toutes les commandes doivent être signées par moi ou à la fois par mon comptable et mon gérant ».   

Boulangerie qui sera à son tour transformée en coopérative ouvrière en 1909.

Enfin, une autre industrie située en aval aura également une forte influence sur le développement de Faymont et Courupt. C’est le tissage des Herzog et Tenthorey.

Mais l’installation de ce tissage au Val-d’Ajol est assez récente. Elle date de 1902-1904 dates auxquelles les premiers terrains seront achetés vers le pont Hébey comme en atteste le cadastre par Chagué Herzog et Compagnie puis Joseph Herzog et Gunther Auguste de Fontaine les Luxeuil. Joseph Herzog originaire d’Alsace était arrivé au Val-d’Ajol comme directeur du tissage des Chênes. Il prend alors pension à Faymont à l’auberge du Cheval Blanc tenu par la famille Fleurot et il épousera la fille de l’aubergiste. Herzog se portera ensuite acquéreur de l’importante maison de maître située à proximité de la gare du Val-d’Ajol lorsqu’elle sera mise en vente par la veuve du brasseur Flühr vers 1920 date à laquelle elle se retire dans son château de Clairefontaine. C’est dans cette vaste propriété que la sympathique Juliette Fleurot née Herzog passera toute sa jeunesse avant d’épouser le fils du tissage Fleurot. 

Le tissage de Faymont passe ensuite dans le patrimoine industriel de Victor Tenthorey, un autre Alsacien qui a fait ses débuts vers 1898 à l’âge de 20 ans dans le tissage tenu par le père du brasseur Flühr. Il devient rapidement un homme d’affaire réputé après s’être engagé dans l’armée française pour combattre l’envahisseur allemand. En 1901, il avait fondé à Épinal une maison vendant aux manufacturiers français des milliers de métiers à tisser produits en Angleterre. La guerre terminée, il fonde alors avec des industriels lorrains sinistrés un vaste empire textile avec des usines à Éloyes, Jarménil, Senones, Golbey, Thann et Faymont.

Occupant divers postes de prestige tels la présidence de la Chambre de Commerce des Vosges de 1936 jusqu’en 1960, il accède à la dignité d’officier, puis de commandeur de la Légion d’honneur le 2 octobre 1956.

Un autre tissage mérite toutefois d’être signalé malgré sa modestie, mais il a le mérite d’avoir été le premier à Faymont. Il était à bras comme de nombreux métiers dans nos campagnes. Les frères Cabasse qui avaient fondé le premier tissage à Laître tentèrent de le moderniser sans succès. Vendu par la suite aux de Buyer, il devint une des premières casernes pour loger les ouvriers et sera enfin démoli en 1978.

Enfin, pour être complète l’histoire de Faymont ne peut faire l’impasse sur ses scieries. La première sera la scierie communale développée par la commune du Val-d’Ajol en 1824. Dans l’espoir de tirer un meilleur revenu de ses forêts situées en fond de vallée, elle fera l’acquisition de l’ancienne huilerie de mes ancêtres Fleurot pour y ajouter un logement mis à disposition du scieur et améliorer le fonctionnement de sa turbine. En fait c’est Charles Guilgot de Saint Étienne qui avait fait l’acquisition en 1811 de l’ancienne huilerie de mes ancêtres pour la transformer en scierie. Mais cette scierie n’aura pas un succès extraordinaire car elle est souvent condamnée au chômage surtout l’été, le débit de la rivière étant trop faible. Alfred De Buyer en fera l’acquisition en 1895 pour la démolir.

Les frères Lecuve qui exploitent dans les Vosges une vingtaine de scieries la reconstruiront mais un peu plus en amont car elle sera alimentée cette fois par le ruisseau venant du Haut du Seux au moyen d’un réservoir. En 1930, cette scierie obtiendra de la commune un contrat d’une durée de 15 ans l’autorisant à capter l’eau de ce ruisseau et à la canaliser dans des tuyaux en fonte.

En 1968, cette scierie est acquise par la famille Grandjean installée de la vallée du Breuchin. Elle y développera la fabrication industrielle de palettes.

Une autre scierie restée encore plus modeste qui passera souvent de mains en mains et même tombera très vite dans l’oubli sera installée un peu en amont du « château de Buyer » sur la Combeauté. Ses derniers vestiges apparaissent encore sur de rares cartes postales à l’époque où elle abritait seulement quelques ouvriers de la manufacture vivant comme des ermites, les Ancel. Cette ruine disparaîtra avec la rectification des virages de la route toute proche.  

Enfin, au 19e à Faymont, comme dans tous les villages ou hameaux ayant connu l’installation d’usines, bistrots et épiceries s’installeront au plus près de la sortie des ouvriers. Ces commerces vont rapidement prospérer. Si la paye des ouvriers arrive tous les 8 jours, il n’en demeure pas moins que les commerçants et cafetiers pratiquent la vente à crédit, au carnet.

Lorsque Alfred De Buyer créera la coopérative ouvrière en 1909, il est tout de même spécifié dans les statuts que la vente d’alcool y sera interdite.  

Mais la presse de l’époque montre que l’alcool coulera tout de même à flot. Les bagarres du samedi soir et les tapages nocturnes occupent chaque semaine la rubrique des faits divers.

Toutefois, il arrive que la présence d’un commerce puisse détendre l’atmosphère. Comme ce fut le cas au bas de Courupt lorsqu’un premier essai de colonie de vacance fut tenté avec des enfants de Remiremont qui furent hébergés dans le café Lemercier transformé en centre de loisirs.

Fête de l’Hiver

Samedi 6 décembre

2 séances : 9h30 et 11h

Chaque représentation sera suivi d’un temps avec le Père Noël.

Concert de la Sainte Cécile

L’Orchestre d’Harmonie Jeanne d’Arc vous invite à son concert de la Ste Cécile samedi 29 Novembre à 17 h en l’église du Val-d’Ajol.