Décès du Mois de Novembre

02 Nov : Monsieur Daniel LECOMTE, à l’âge de 68 ans, deux enfants, en couple avec Catherine 1 enfant, demeurant au Val-d’Ajol.

13 Nov : Monsieur Xavier RICHARD, à l’âge de 65 ans, . Deux enfants, demeurant à Plombières les Bains.

14 Nov : Madame Lucette GROSJEAN née DURUPT, à l’âge de 88 ans, marié à Bruno GROSJEAN, quatre enfants, demeurant au Val-d’Ajol.

Hommage aux anciens combattants

La grande guerre à peine terminée, dès 1919, partout en France, les élus se réunissent pour réparer les dégâts au plus vite. Notre secteur des Vosges du sud ayant été épargné, pas de village ou de maisons à reconstruire, pas de route ou de voies ferrées à remettre en état, pas de trous d’obus ou de bombes à niveler.

Mais des chantiers qui ont été subitement abandonnés lors de la mobilisation générale doivent être relancés au plus vite dans la commune.

Nous avons trouvé dans les archives une réunion du conseil municipal du Val-d’Ajol qui mérite une attention particulière. Suite aux élections de 1904, le conseil se trouvait divisé en deux clans très hostiles. D’un côté le maire Balandier largement élu avec la bénédiction du curé Aubry, de l’autre l’opposition comprenant des patrons d’industrie ou autres notables passablement vexés de se retrouver dans la minorité. La guerre aurait semble-t-il calmer les ardeurs des uns et des autres mais les échanges ne manquent tout de même pas de piquants et d’humour.  Félicitations à la secrétaire qui prenait les débats en sténo. On peine aujourd’hui à rivaliser avec micros et vidéos.

Sur plusieurs semaines l’Echo des Feuillées va vous mettre dans l’ambiance d’une seule de ces réunions. La première question se rapporte au monument aux morts. La seconde aura pour objet de démontrer l’intérêt de créer une nouvelle rue.

Le Maire  – je vous informe que notre conseil a décidé de casser sa tirelire pour rendre hommage à ses jeunes soldats qui furent hélas beaucoup trop nombreux à ne pas revenir en leur beau village du Val-d’Ajol. Nous avons pris l’exemple de Remiremont qui a voté un budget de 100.000 F. Nous mettrons sur la table 120.000 F pour qu’on ne dise pas encore que les paysans de l’autre côté du Peutet sont des obsédés du bas de laine.

Reste à déterminer le type de monument et les statues qui vont l’enjoliver.

Je vous propose de lancer un concours national. Je connais des artistes parisiens qui en seront ravis.

L’opposition : qui fera partie du jury ?

Le Maire  : des conseillers dont moi-même et mes adjoints en feront partie. Il nous appartiendra d’en discuter lors d’une prochaine séance, mais j’ai déjà reçu de la préfecture des instructions à ce sujet. Il nous impose d’y inclure des hommes de l’art, des architectes et des agents de l’État.

Je propose également la formation d’une commission communale chargée de suivre ce dossier. On pourrait y inclure les hommes les plus dynamiques de notre commune : le curé, le président des anciens combattants, des commerçants, des artisans et naturellement un certain nombre de membres de notre conseil.

  Les anciens combattants : j’ai lu dans le Pèlerin que le ministre de la guerre nous interdisait tout signe religieux sur les monuments publics rapport à la loi sur la séparation de l’église et de l’État. Est-ce que vous pouvez confirmer monsieur le maire ?

Le Maire  : Je confirme et croyez que j’en suis désolé mais un grand général donc j’ai oublié le nom a trouvé une combine : la croix de guerre qui fait référence à notre chère Jeanne d’Arc et ses moutons (si je ne dis pas de bêtise). Donc voilà la Croix de guerre au beau milieu du monument ! Ce n’est pas si mal !

Les anciens combattants : oui ! mais nous en avons déjà discuté dans notre association et croyez que ce fut une réunion très animée. Nos familles fortement contrariées par ces directives qui sont dictées par les francs maçons et peut-être par le diable en personne nous ont demandé de mettre notre intelligence en action. Nous avons donc décidé d’installer un autre monument au milieu du carré militaire qui se construit actuellement dans le nouveau cimetière pour rapatrier nos chers disparus qui avaient été enterrés sommairement aux alentours des champs de bataille. Et nous allons lancer une souscription publique pour financer ce monument.

Le Maire   : une souscription publique ? Nos collègues municipaux de Remiremont en avaient eu, eux aussi, l’idée. Mais ce fut un lamentable fiasco.

Les anciens combattants : Naturellement comment voulez-vous que des paroissiens déjà accablés de chagrin mettent la main au porte monnaie pour un monument digne des païens, que dis-je des sauvages ? et notre monument sera bâti avec la pierre de nos carrières par les ouvriers de notre belle vallée, non pas par des artistes parisiens ou des architectes qui se la pètent.

Le Maire   : tout le monde sais que je suis un fervent pratiquant et que je vais à la grande messe tous les dimanches, notre cher pasteur, le curé Aubry, peut en témoigner, mais j’ai au dessus de moi, non pas le bon Dieu, mais le préfet qui surveille tous mes faits et gestes. Vous ne pouvez pas imaginer ce que c’est pesant. Même dans ma ferme de la Banvoie, j’en rêve quand je fais la sieste sous un prunier à la saison des foins après une matinée bien remplie.

Enfin, nous devons déterminer aujourd’hui même l’endroit qui vous paraîtra le mieux adapté pour l’installation de ce monument.

Je crois que la grande place sur le côté de la mairie ferait l’affaire, c’est en tout cas une idée qui a déjà été suggérée de longue date, quitte à fâcher encore un peu plus notre cher opposant, je veux parler du bon docteur Nurdin, ici présent, qui revendique à grands bruits cette place pour y installer un grand marché couvert où l’on vendrait des produits de terroir, des produits bio qu’il dit. Il a vu ça dans le Périgord. Car lui, contrairement à nous les culs terreux, il prend des vacances, pendant qu’on sue sous la canicule à danser nos vaches tous les matins.

Naturellement, comme il a pignon sur la place du Sô, il verrait bien le plus beau monument de la ville devant ses fenêtres. Il oublie peut-être que la place est déjà occupée depuis des lustres par les manèges des forains pour la fête de la Vierge Marie, notre sainte patronne du 15 août. Allez-y demander à ces manouches de déguerpir si vous voulez vous faire scalper.

La question de l’emplacement est mise au vote. Qui est pour la place du Sô ? Qui est pour la place de la mairie ? C’est donc la place de la mairie qui remporte largement les suffrages. Vous voyez bien, docteur, que vous êtes tout seul à défendre cette idée.

                                                                                                          A suivre…

Un après-midi loto des familles

Les familles et amis des personnes résident à La Résidence Val de Joye (l’EHPAD) ont été invitées par l’association Rayon de Soleil à participer « au loto des Familles », avec de nombreux lots à gagner pour les plus chanceux : Paniers garnis, poste radio lecteur CD, cadre photo numérique, bon coiffeur, bon pour un repas en famille dans l’établissement…ETC.

Dès 14h30 toutes les tables de la salle à manger étaient occupées par les résidents et leurs familles. Après la distribution des cartons la partie pouvait commencer.

Henri l’animateur égrenait les numéros en laissant le temps aux résidents de placer le pion sur la case correspondante.

Entre les deux parties le « Bistrot » proposait boisson et pâtisserie aux personnes présentes.

Les gagnants sont repartis enchantés de leur lot, et tous les participants ont apprécié le loto des familles avec leurs ainés.

Prochain rendez-vous au Marché de Noël le samedi 30 novembre de 14 à 18h et le dimanche 1er décembre toute la journée.

La Classe 78 en croisière sur le Rhin

Les conscrits de la classe 1978 sont partis quelques jours, en croisière sur le Rhin pour fêter leurs 65 ans.

Départ du Val-d’Ajol pour l’embarquement à Strasbourg pour trois jours sur le Rhin pour visiter la vallée du Neckar au fil de l’eau.

Le mot de bienvenue du commandant était suivi du cocktail et d’un diner Hongrois. La navigation de nuit les a amenés à la porte du Necker pour le remonter à Heidelberg pour une visite de la ville et de son château de grès rose partiellement en ruine.

Poursuite par la découverte d’Eberbach, promenade dans la cité médiévale.

Le Neckar et l’un des affluents du Rhin les plus sinueux, il offre des paysages bucoliques entre versants boisés et villes romantiques.

Mannheim dernière sortie libre pour une visite de la ville avant le retour de nuit au port de Strasbourg.

Durant ses trois jours les conscrits ont voyagé aussi, à travers les cultures et les traditions de multiples pays, par les menus servis à chaque repas, un temps de tour du monde des saveurs qui ont émoustillé leurs papilles.

Retour dans la vallée de la Combeauté, qui n’est hélas pas encore navigable…avec des souvenirs plein la tête et des photos relatant leur périple dans leur téléphone portable.

La Mairie en Effervescence

L’après-midi du 15 Novembre la Mairie du Val-d’Ajol bourdonnait comme une ruche. Chaque étage était occupé par un service à la population.

Dans le Hall de l’entrée, deux adjoints, Philippe BIETTE et Sonia BRICE, distribuaient les sacs jaunes aux habitants de la commune, en sachant que le territoire du Val-d’Ajol est très vaste, certains Ajolais ont dû parcourir plus d’une vingtaine de kilomètres pour récupérer deux rouleaux de sacs jaunes pour effectuer le tri de leurs déchets ménagers.

A l’étage Brigitte, l’une des organisatrices de l’opération « Des cadeaux pour nos ainés » du CCAS, distribuait aux bénévoles le paquet d’enveloppes des bons cadeaux qu’ils devaient remettre aux ainés de leur secteur, ceux-ci redescendaient au sous-sol où Pascale et Viviane les chargeaient du colis de Noël que d’autres avaient choisis.

A l’heure qu’il est, tous les Ajolais ayant droit au cadeau de Noël offert par la Mairie et le CCAS ont été servis.

Bonnes fêtes de fin d’année à tous.

Boîtes de Noël pour les plus démunis

Opération boîte de Noël

《L’Association Love On The Rocks relance son opération « Boîtes de Noël », avec Patricia et son amie Aurèlie aux commandes, et le soutien précieux de la Commune de Le Val d’Ajol, et bien sûr le Croix-Rouge française / SAMU social / Vosges.

Cette année, le Samu social nous a demandé de prioriser les boîtes pour hommes, car la majorité des personnes vivant dans la rue sont des hommes. Un geste d’attention qui aura un grand impact pour eux en cette période de fêtes. ❤️

👉 Comment participer ?

1. Dans une boîte à chaussures, mettez :

un vêtement chaud (écharpe, gants…),

une douceur à savourer,

un produit d’hygiène,

un petit loisir (livre, jeu…),

et bien sûr, un caillou peint portant un mot doux. (Si ce n’est pas possible un petit mot doux sera apprécié également)

2. Emballez la boîte dans du papier cadeau.

3. Indiquez clairement « pour un homme » (et précisez l’âge si possible) sur l’emballage.

4. Déposez votre boîte à la mairie pendant les horaires d’ouverture.

🗓 Dates de dépôt : du 18 novembre au 13 décembre

Ces boîtes seront distribuées avec soin lors de maraudes organisées par le Samu social.

Merci d’avance pour votre générosité et votre cœur !

✨ N’hésitez pas à partager cette publication pour aider notre initiative à toucher un maximum de personnes !

Rendez-vous vous sur la page Facebook « Un Noël pour Tous 88340 » 》

Repas en bonne compagnie

En cette année 2024 la municipalité a changé le lieu et l’organisation de la réception des ainés de la commune.

Sur l’invitation envoyée à plus de 600 personnes, âgées de 71 ans minimum, une bonne centaine avaient choisi le repas sur les trois options proposées : repas dansant à la Salle des Fêtes, colis ou un bon d’achat chez les commerçants et artisans de la localité pour une valeur de 27 €.

Sous la gouvernance de la municipalité, Les membres de la commission du CCAS ont assuré l’organisation de cette réception, l’installation de la salle, l’accueil des invités, le service, et bien sûr le rangement en fin de journée. Les adhérentes de l’association du Passe-Temps Ajolais ont réalisé la décoration des tables.

Aurore BERNET, artisan traiteur local, a concocté le menu choisi par les élus, l’après-midi, Frédéric BRESCHI a assuré l’animation musicale. Lucien et Milou ont diverti l’assistance, avec des histoires drôles et chansons.

Les doyens de cette journée étaient Mme Marie-Thérèse JEANNINGROS 97 ans, M Louis VERPILLET 98 ans, résidents à l’EHPAD.

Tous les convives sont repartis enchantés de leur journée, en espérant se retrouver l’an prochain.  

Commémoration de l’Armistice de la guerre 14/18

106ème anniversaire de l’armistice du 11 novembre 1918

Après l’office religieux animé par l’Harmonie Jeanne-d’Arc, le cortège s’est formé pour se diriger vers le cimetière militaire, les musiciens ouvraient la marche en musique suivie des porte-drapeaux, du corps des Sapeurs-Pompiers, des membres du Conseil Municipal, des représentations d’associations Militaires et autres, et d’Ajolais.

Dépôt de gerbes, Hymne Patriotique joué par l’Harmonie.

Retour au Monument aux Morts au centre-ville où la population Ajolaise était présente pour assister à la cérémonie du 106ème anniversaire de l’armistice de la grande guerre, dépôt de gerbe, Monsieur le maire était accompagné par des élues au Conseil municipal des jeunes et M Gérard HENRY, Président de L’association UNC-AFN.

Une minute de silence a été demandée, en hommage à tous les militaires tombés aux combats d’hier et d’aujourd’hui, allocution de Thomas VINCENT Maire de la commune, hymnes patriotiques.

À l’occasion de la cérémonie du 11 novembre, voici quelques phrases du message de Monsieur Sébastien Lecornu, ministre des Armées, et de Monsieur Jean-Louis Thieriot, ministre délégué auprès du ministre des Armées et des Anciens combattants.

« C’était il y a 106 ans, en 1918. À la 11e heure du 11e jour du 11e mois, de la boue des Flandres à la frontière suisse, les clairons égrènent les notes du « cessez-le-feu ». Aux fiertés de la victoire se mêle le cortège d’ombres des « péris en terre », accompagné de ceux qui les pleurent. Ce sont ces sacrifices que nous commémorons aujourd’hui, auxquels sont agrégés depuis 2012 celui de tous les « morts pour la France ».

C’est pourquoi, réunis au pied du monument aux morts, élus, anciens combattants de toutes les générations du feu, enfants des écoles, nous ne sommes pas seulement la garde des morts, nous sommes d’abord les sentinelles des vivants.

Halloween s’invite à la ludothèque

Pendant les vacances de la Toussaint, la ludothèque a proposé un après-midi spécial Halloween, le mercredi 30 octobre, de 14h à 17h.

Les jeux de fantômes et de sorcières sont ressortis des étagères où ils sommeillaient.

Patricia était venue avec son matériel et ses crayons de couleurs multicolores pour dessiner des fantômes, citrouilles grimaçantes et autres personnages tout aussi effrayants sur des cailloux.

 Il y a eu bien sûr des bonbons pour les nombreux enfants venus déguisés!

Merci aux bénévoles de la ludothèque pour l’organisation de la fête d’Halloween.