Les BRETZELS au départ du 4L Trophy

Une 4L âgée de 29 ans va participer au 4L TROPHY : un raid humanitaire qui va réunir des centaines de Renault 4 customisées pour une aventure vers le Maroc.

Nicolas HELDE et Clémence NAJDJAR se préparent pour ce périple. Ils ont présenté leur projet sur le marché dominical en proposant à la vente quelques articles estampillés de leur logo pour financer une partie de leurs dépenses.

Nicolas est le fils de Nadine Rouhier, bien connue des Ajolais, secrétaire aux services administratifs de la mairie. Sa copilote, Clémence est parisienne. Ils ont 21 ans et sont en formation à l’école nationale supérieure d’ingénieurs textile Sud Alsace Mulhouse (ENSISA).

Le départ de la course est prévu en février 2022 à Biarritz, ils traverseront l’Espagne, une partie du Maroc pour rejoindre Marrakech.

Ils emporteront avec eux des fournitures scolaires pour l’association «  Les enfants du Désert ».

Une journée type

Tous les matins, c’est réveil en fanfare au son de l’hymne (tenace !) du 4L Trophy. Puis, petit déj marocain copieux, brossage de dents et fête de la lingette au cul de la 4L, avant le pointage obligatoire au « CP Départ » (contrôle de passage de départ) et se lancer.

Au programme des cinq étapes sportives, une moyenne d’environ 150 km sur des terrains divers : des cailloux aux bacs à sable, en passant par les pistes, les oueds et les dunettes. Les pilotes jubilent et les copilotes potassent le roadbook et manient la boussole pour donner et garder le cap. La pause déjeuner est libre : on sort les hamacs, les sièges de camping, les salades en conserve et les fruits secs pour improviser un pique-nique dans l’immensité du désert.

Après la chasse aux contrôles de passage (physiques ou virtuels), on vise la ligne d’arrivée pour valider le kilométrage au compteur.

La soirée est marquée par la diffusion du JT, suivi du briefing sportif et de l’affichage du classement provisoire. Selon l’état de fatigue, petit apéro, dîner, squat sur les tapis berbères, impro de guitare ou de djembé devant le feu. On peut aussi plonger direct sous la tente pour une nuit bien méritée. Sauf si la 4L doit passer entre les mains des mécanos avant de redémarrer…

Mais c’est promis, la galère est vraiment moins sévère dans le désert !

Bon vent à eux.