Premier accueil des vacanciers de l’année 2025

C’est parmi les étalages du marché dominical que c’est installé la Confrérie des taste-Andouilles et Gandoyaux du Val-d’Ajol, pour recevoir les touristes venus en villégiature dans la vallée de la Combeauté.

Simone a animé ce rendez-vous en jouant de l’épinette pour le plus grand plaisir des vacanciers et Ajolais.

Le président de la confrérie Gérard Vançon, portant la tenue traditionnelle (Blaude et chapeau) a vanté les atouts culinaires et gustatifs de la célèbre Andouille du Val-d’Ajol, il a laissé la parole aux Maires présents, pour promouvoir les atouts respectifs de leur commune.

Thomas VINCENT maire du Val-d’Ajol excusé, était représenté par son adjoint Philippe BIETTE, lui-même Grand dépendeur de la Confrérie des Taste Andouilles.

Le Girmont-Val-d’Ajol : son marché nocturne du terroir, chaque vendredi soir en période estivale, ses restaurants et artisans d’art, ses producteurs de produits du terroir sans oublier toutes les manifestations tout au long de l’année

Pour Le Val-d’Ajol : ses sentiers balisés que les randonneurs ont plaisir à parcourir pour découvrir la vallée verdoyante de la Combeauté, parsemée de multiples hameaux, avec au détour d’un chemin, une ferme typique avec sa fontaine, son Chello, (grenier à grains), et au fond du Chari une ancienne batteuse à grains qui dort là depuis des lustres… sa célèbre Foire aux Andouilles, et les animations ponctuelles de l’été.

L’office de tourisme, est couplé avec la maison de la randonnée où les touristes peuvent trouver tous les renseignements pour passer un agréable séjour dans la région.

Pour clôturer l’accueil, le grand dépendeur Philippe Biette a invité toutes les personnes présentes à partager le verre de l’amitié assorti de charcuteries locales au son de l’épinette Ajolaise.

Festivité du 14 Juillet. 

L’équipe du comité des fêtes de la commune était à pied d’œuvre, dès le grand matin pour recevoir le public, au complexe sportif rue des Œuvres, pour les festivités du 14 juillet.

L’Harmonie Jeanne-d’Arc a ouvert les réjouissances avec un apéro concert, suite à la cérémonie de la remise de galons aux sapeurs-pompiers et au porte-drapeaux, au monument aux Morts.

Un repas champêtre était proposé pour les personnes désirant se restaurer sur place. L’après-midi, les adeptes de la pétanque se sont confrontés, « alors tu la vises ou tu la tires ?? » avec l’accent marseillais de circonstance vu que le soleil était de la partie.

Vers 18h l’orchestre « délit Mineure » a animé la fin d’après- midi, pour le plus grand plaisir de son fan club.

Tout au long de la journée le comité des fêtes n’a pas baissé la garde, chacun à son poste pour satisfaire, une envie de boisson rafraichissante, ou une flammekueche, préparée par Magali, et cuite au four par Camille. (Un délice).

A la nuit noire, tous les résidents de la vallée de la Combeauté ont pu admirer le superbe feu d’artifice tiré sur le terrain de foot « Paul Deschamps ».

La soirée s’est terminée par le bal populaire animé par Quentin Animation …

https://youtu.be/2-1fGAdWQy8

Départ vers d’autres Horizons

Certains métiers vous amènent à visiter d’autres pays, régions, villes ou village, parfois même partir sur d’autres continents.

C’est avec beaucoup d’émotion que Clémence vient de quitter son emploi à la Mairie du Val-d’Ajol où elle occupait le poste « Communication Marketing territorial », dont la gestion du site internet de la commune, depuis trois ans.

En couple avec un gendarme la mutation les rapproche de leurs familles, et les Alpes seront leur nouvelle patrie.

S’étant bien intégrée dans la vallée de la Combeauté, qui l’a reçue à bras ouverts, elle n’a pas voulu fermer la porte de Mairie… sans remercier toutes les personnes qu’elle a côtoyées et appréciées, en les invitant au pot d’adieu ou plutôt d’au revoir…

Steven, porte-drapeaux à l’honneur

Le 14 juillet nous célébrons la France et ses valeurs. La liberté, l’égalité et la fraternité.

C’est Thomas Vincent, Maire et conseiller départemental, accompagné de Gérard HENRY Président de la section des AFN, du conseil municipal des jeunes, et des élus, qui ont eu l’honneur de passer en revue le corps des sapeurs-pompiers de la commune, on notait la présence de l’ancien Maire Philippe FAIVRE et son épouse de passage dans la cité dont il a été Maire pendant 35 ans et conseiller départemental.

Deux sapeurs-pompiers et un porte-drapeau ont été mis à l’honneur pour leur engagement et leur dévouement exemplaire.

L’adjudant Franck NURDIN a été promu au grade d’adjudant-chef, tandis que le sergent David DEMANGEON a reçu les galons de sergent-chef. Tous deux cumulent près de vingt années de service volontaire. Leur promotion témoigne de leur engagement sans faille au service de la population.

Cette remise de galons a rappelé l’importance du volontariat dans les rangs des sapeurs-pompiers, maillon essentiel de la sécurité civile en milieu rural.

La cérémonie a également permis de remettre l’insigne officiel du porte- drapeau à Steven Lecomte, présent à chaque commémoration depuis 2022.

Après la revue du matériel exposé sur la place, l’Harmonie Jeanne-d’Arc a emmené le cortège jusqu’au complexe sportif en musique, où le Comité des fêtes les attendait pour l’apéro-concert suivit des festivités du traditionnel 14 juillet

A Remiremont la cérémonie du 14 juillet s’est déroulée au Champ-de Mars.

Le capitaine Axel BRICE a reçu du commandant Pascal Humbert l’insigne de chef de centre échelon bronze.

Axel est un Ajolais pure souche, il a débuté son engagement chez les sapeurs-pompiers très jeune, à la caserne du Val-d’Ajol.

Photo Estelle Lemerle-Cohen

Axel BRICE photo Vosges Matin

Tartes flambées à volonté

Pour des raisons pratiques, et météorologique, l’association du « Ô d’Hariol » est descendue au centre du village, pour l’organisation de la soirée « Tarte flambée à volonté ».

C’est à la Salle des Fêtes que s’est déroulée cette soirée, les gens du Hariol sont descendus se stationner sur la place du Sô, mais ils n’ont pas pris la direction de l’église,(leur chapelle ayant été désacralisée depuis plusieurs année, d’où sa reconversion par l’association), mais celle de la Salle des Fêtes, pour ce rendez-vous fixé par l’association, pour la dégustation de la tarte flambée, préparée par plusieurs cuistots adhérents de l’association, ainsi que tout le staff gravitant autour d’eux, pour la découpe et le service, tout au long de la soirée.

Pour faciliter la digestion, la soirée s’est terminée par une animation disco des années rétro, sous la houlette d’un DJ.

L’opération s’est soldée par un succès, merci à tous les participants, bénévoles, les services de la Mairie, les travaux de la Chapelle du Hariol vont continuer de bon train, grâce aux efforts de tous.  

Prochain rendez-vous pour un Barbecue géant à la chapelle le dimanche 3 août.

Un anniversaire nostalgique

Ils sont nés dans les années 1960 les élèves qui ont inauguré en 1975 le nouveau collège dénommé « Collège Fleurot d’Hérival » construit Rue des Meiges au Val-d’Ajol.

Pour son 50ème anniversaire quelques anciens professeurs, personnels d’intendance et d’anciens élèves désirant renoués avec leurs camarades de classe ont lancé sur les réseaux sociaux un appel à tous les anciens, pour une journée de retrouvailles au complexe sportif rue des œuvres, car le collège jugé dangereux n’a pas ouvert ses portes pour accueillir ses collégiens à la rentrée 2022/2023.

La petite randonnée du matin, organisé par Armand Dangeville est passée devant le collège où une halte s’imposait pour se rappeler tous les meilleurs moments passés dans l’établissement, et raconter certaines anecdotes croustillantes que jamais ils n’oublieront.

Bien sûr ! tous les anciens n’étaient pas présents ce samedi 12 juillet 2025, la vie les a emmenés vers d’autres chemins, mais avec les réseaux sociaux, ils auront le sentiment d’avoir passé un moment, tous ensemble, à Le Val-d’Ajol.

Marcher pour le plaisir de découvrir

Le club Rando Découverte du Pays d’Hérival a mis en place trois circuits de différents niveaux pour la 3ème édition de leur journée de randonnées pour tous.

Un circuit de 6 Km familial, sans difficulté permettant de flâner tout en découvrant le patrimoine Ajolais, l’évolution du bâti et le fleurissement de la ville.

Un circuit de 10 Km pour randonneur classique, avec visite de la ville et quelques hameaux et point de vue, Rapaumont, le Talhoux, la Rochotte.

Un circuit de 20 Km pour randonneur confirmé, amenant les marcheurs vers le début des mille étangs, Corfaing, l’Homme, Tisserand, sur la commune du Girmont-Val-d’Ajol qui a quitté le giron Ajolais en 1869. En chemin à l’arrêt contrôle, la famille Aizier du Talhoux avait ouvert la chapelle construite par leurs aïeux en remerciement d’avoir épargné leurs fils partis combattre l’ennemi durant la grande guerre de 14/18. De superbes points de vue sur la vallée, ainsi qu’à Rapaumont.

Tous au long des parcours les randonneurs ont découvert une multitude de calvaires relatant sur le socle les raisons de la construction de la croix. Le Val-d’Ajol possède le plus important chemin de croix de la région, 146 croix dont 3 sont classées à l’inventaire des monuments historique.

Les 280 randonneurs inscrits ont apprécié les parcours balisés par les adhérents, ainsi que la restauration mise en place au retour du périple…

 Une bonne marche ça ouvre l’appétit…

Crédit photos : Pascale Yvonne et le club Rando découverte.

Départ vers d’autres Horizons

Certains métiers vous amènent à visiter d’autres pays, régions, villes ou village, parfois même partir sur d’autres continents.

C’est avec beaucoup d’émotion que Clémence vient de quitter son emploi à la Mairie du Val-d’Ajol où elle occupait le poste « Communication Marketing territorial », dont la gestion du site internet de la commune, depuis trois ans.

En couple avec un gendarme la mutation les rapproche de leurs familles, et les Alpes seront leur nouvelle patrie.

S’étant bien intégrée dans la vallée de la Combeauté, qui l’a reçue à bras ouverts, elle n’a pas voulu fermer la porte de Mairie… sans remercier toutes les personnes qu’elle a côtoyées et appréciées, en les invitant au pot d’adieu… ou plutôt d’au revoir…

Un changement d’orientation

Lucile MATHIOT, professeur des écoles, à l’école du Centre vient de faire ses adieux, en cette fin d’année scolaire, en réunissant tous ses collègues actuels et anciens pour le pot de départ.

« Merci pour ses 15 années passées parmi vous, dans une ambiance de fraternité, convivialité, cette période passée à vos côtés, restera un souvenir inoubliable, et je reviendrai vous saluer aussi souvent que mon emploi du temps me le permettra ».

 Bien que cette décision mûrement réfléchie, lui cause un sérieux pansement au cœur, elle quitte le poste de maîtresse des élèves de grande section maternelle.

A la prochaine rentrée au mois de septembre elle rejoindra le groupe scolaire de Bains-les-Bains, pour prendre ses nouvelles fonctions au sein de l’établissement en tant que professeur documentaliste.

Bientôt les vacances

Une semaine avant les vacances, tous les écoliers et leurs familles se retrouvent dans la cour de l’école pour fêter la fin de l’année scolaire.

Petit changement dans la présentation du spectacle. Le podium a été installé dans la cour permettant à toutes les personnes présentes d’apprécier les danses des enfants, sous la houlette de leurs professeurs.

Chaque année les professeurs proposent un spectacle joué par les enfants, de la maternelle au primaire. Chansons, danses, étaient présentées aux parents venus nombreux pour les applaudir.

Divers stands étaient installés dans la cour, où chacun pouvait participer aux différents ateliers, ou s’initier aux jeux d’adresse tenu par les professeurs et les parents d’élèves.

Une restauration rapide permettait aux parents et amis de se reposer, et se rafraichir en se remémorant leurs souvenirs d’écolier…et d’autres sujets d’actualités.

Quelques photos et vidéo en souvenirs de cette journée.

Sortie de l’école Sainte Marie à Amnéville

Jeudi 26 juin 2025, tous les élèves de l’école Sainte Marie se sont rendus au zoo d’Amnéville.
Après un pique-nique bien mérité, les élèves ont pu découvrir des animaux qu’ils n’avaient jamais vus. L’ours blanc, les gorilles, les hippopotames, les éléphants et les girafes ont impressionné les élèves. La langue de la girafe peut atteindre 50 cm.
Dans le vivarium, les serpents et le caïman les ont ravis. Enfin, des dinosaures animés et très réalistes sont apparus dans une zone du parc.
L’APEL, l’association des parents d’élèves, a pris en charge une grande partie du coût de ce voyage.

Les 30 ans de Rando Découverte

Prélude

En 2002, Mado, l’ancienne gérante du Bar des Vosges, se rappelait d’un pamphlet rédigé en patois vers 1910 critiquant la décision de construire un nouvel Hôtel de Ville sur l’emplacement de la scierie Remy. La lettre dont l’original se trouve soigneusement conservé aux archives était signée par l’Ermite du Petit Bonnet. En fait, il s’agissait de Louis Eugène Vial natif du Val-d’Ajol mais habitant Épinal qui voulait préserver son anonymat car à l’époque il occupait la place très convoitée d’architecte attitré de la ville d’Épinal. Or, ce Vial qui avait quitté Le Val-d’Ajol pour suivre des études était un proche parent du fondateur de l’Hôtel des Vosges, donc pas étonnant que Mado fut mise dans la confidence.

Vial y racontait avec moult anecdotes les rumeurs parfois cocasses qui courraient au village depuis les dernières municipales et parvenaient à ses oreilles chastes. Il expliquait vivre parmi les sapins et les oiseaux loin des tracas mondains, en limite du Chanot, dans une modeste cabane en bois dont Mado avait gardé un vague souvenir.  Au Petit Bonnet il existait tout de même un pré qui fut encore longtemps exploité après la construction de la nouvelle route de Plombières inaugurée dans les années 20.  Se trouvait jusque dans les années 60 en bordure de cette route dans un endroit dominant le village un banc public fort apprécié des voyageurs, exactement dans l’axe de la rue de Plombières. Particularité de cet emplacement : le panorama évidemment et une perception incroyable de tous les bruits montant de la vallée. Si les bruits des usines ou les bruits des attelages et surtout de leurs conducteurs qui juraient comme des charretiers permettaient parfois de percevoir des conversations, Vial avait tout de même un tantinet exagéré.

Souvenir, souvenir.

Osons tout de même imaginer ce que l’Ermite du Petit Bonnet aurait eu à raconter comme souvenir sur Rando Découverte.  

L’association Rando Découverte du Pays d’Hérival avait été créée au Val-d’Ajol à l’initiative de 3 familles amies, les Gury, les Véber et les Jeanvoine mais c’était il y a 30 ans, alors veuillez excuser les oublis. C’est ainsi que ce concrétisait sur le papier de manière formelle ce qui se pratiquait déjà officieusement depuis la création des sentiers pédestres en 1991 sur la communauté de communes des Trois Rivières.

En effet c’est à cette date qu’une opération de grande envergure fut lancée par le SIAD en faveur d’un tourisme locale qui déjà en 1880 faisait la réputation de la région, date des premiers balisages à la peinture, histoire de distraire les curistes les plus courageux de la station thermale mais aussi de plus en plus souvent les simples touristes bien portants qu’ils soient parisiens, lyonnais ou marseillais pour ce qui concernait la grande commune du Val-d’Ajol. C’est en tout cas vers cette date, 1882, que fut inaugurée la gare du Val-d’Ajol, apportant son flot de voyageurs aisés dès l’apparition de la belle saison. C’est du moins à cette date que vont se développer les premiers hôtels tels l’Hôtel des Vosges avec la famille Vial, l’Auberge du Soleil d’Or avec la famille Alexandre sans oublier l’Hôtel de la Feuillée d’Dorothée avec les familles Lambert puis Ballandier qui offraient déjà, non pas la HI FI mais une chambre noire pour les passionnés de photographie.

Mais pour ce dernier site les historiens sont tombés dans le piège de la topographie qui laisse parfois à désirer, commettant une erreur peu banale. Car la Feuillée concurrente sise sur l’autre versant dite Nouvelle Feuillée était en réalité nettement plus ancienne que la Dorothée puisque rebaptisée ainsi dès 1835 lors de la construction de la route de Plombières, la première devant remplacer le redouté Chemin des Morts. Une subvention d’État exceptionnelle prévue à l’origine pour le développement de la station thermale de Plombières dormait dans un tiroir.  Bien que située sur le territoire du Val-d’Ajol, le réaménagement de la plus ancienne Feuillée ne fut pas soumis à l’avis du Conseil Municipal du Val-d’Ajol par manque de temps car le délai pour utiliser cette enveloppe de 5.000 francs arrivait à échéance comme le précisera le préfet Siméon lui-même adepte de la randonnée et ayant son hôtel particulier à Plombières. Enfin, ce très ancien point de vue jusque là rudimentaire sera pompeusement rebaptisée la Feuillée Nouvelle puisque entièrement revisitée. Un jardin botanique fut même envisagé sur le terrain communale voisin (actuel Chalet des Amis de la Nature). Le célèbre percepteur François Fleurot proposant en effet de l’acquérir à bon prix pour faire de cette friche humide une opération juteuse du type Parc de Loisir avec buvette.

Donc en 1991, pour la première fois sans doute dans ce que l’on appelle aujourd’hui le Grand Est, une opération de grande envergure était lancée. Elle consistait à remettre à plat tout un éventail de parcours pédestres établis au fils des décennies de façon empirique sans la moindre concertation. De généreuses subventions furent accordées pour réaliser ce chantier avec une conception nouvelle à savoir des circuits circulaires tenant compte du progrès, à savoir la généralisation de l’automobile, que les premiers touristes ignoraient, voyageant tous par le train. Ces circuits furent donc répartis sur huit points de départs disposant d’informations et de plans d’une grande précision.

Durant environs 4 mois, deux chantiers de réflexion furent animés, un à Plombières, un second en mairie du Val-d’Ajol. Ils mobilisèrent une cinquantaine de personnes, hommes et femmes, jeunes et moins jeunes, historiens et historiennes. Sur les 250 personnes qui furent consultées, une cinquantaine répondirent à l’appel.  S’aidant de cartes IGN spécialement agrandies par les Télécom pour plus de clarté (10.000e au lieu du 25.000e), chaque semaine, plusieurs projets étaient mis à l’étude, des équipes de volontaires étaient désignées pour faire sur le terrain des reconnaissances contradictoires, extraits du cadastre en main souvent nécessaires et s’entourant des avis des riverains.

Ce travail collectif ne tarda pas à créer des habitudes, autant à Plombières qu’au Girmont et qu’au Val-d’Ajol. Yvonne Gury qui ne disposait que du lundi pour randonner, étant commerçante, eut rapidement ses fidèles adeptes. Tandis que son mari Daniel chargé de l’approvisionnement des 3 magasins de Luxeuil, Épinal et de la rue de la gare randonnait avec le Club Vosgien, mais le dimanche, le plus souvent comme chef de file, proposant chaque mois des sorties dans les vallées de Moselle et Moselotte ou sur les crêtes.

Rapidement débordée, Yvonne dut faire appel à son mari. Car les randonnées qu’elle proposait méritaient d’être accompagnées de commentaires historiques comme sur les 146 croix de la commune mais pas seulement. Ce qui justifiera plus tard l’appellation Rando Découverte. Quand au lieu « Pays d’Hérival » il faisait référence aux 3 communes du SIAD concernées par ce projet, le SIAD devenant par la suite communauté de communes, une des toutes premières du département. Or ces populations dépendaient toutes du Prieuré d’Hérival notamment pour les offices religieux et moyennant redevances non négligeables s’ajoutant aux redevances des Chanoinesses.

Souvent, une vingtaine de personnes se trouvaient au départ, au pied de l’office du tourisme, rue de Plombières, sous les fenêtres du domicile du couple Gury et sans cotisation à régler car tout étant gratuit.

Les premières difficultés rencontrées portèrent sur l’équipement. Les randonneurs devant emprunter divers sentiers ou chemins souvent peu fréquentés, parfois humides ou embroussaillés, et par tous les temps y compris l’hiver, l’usage de tenues appropriées était vivement recommandé ainsi que les sacs à dos pour un minimum vital. Or, nous étions dans une période, pourtant pas si lointaine où les magasins étaient très mal achalandés, à moins que de passer commande à Paris « Aux Vieux Campeurs ». Il fallu donc des mois et des mois pour que chacun des adeptes prenne l’habitude de bien s’équiper. Restait pourtant une inconnue « les touristes » invitée par affiches ou communiqués de presse.

C’était souvent durant le repas de midi que le choix du parcours se définissait en fonction de la météo et à la dernière minute de l’équipement vestimentaire de tous les partants.

A souligner le côté convivial de toutes ces sorties. Il n’était pas rare en effet que le départ se fasse à partir d’un bistrot. Ils étaient encore nombreux dans nos campagnes au début « des années 90 ».  Une petite bière était souvent appréciée au retour ou un chocolat suivant la saison. D’autres préférait goûter au vin nouveau, pourquoi pas, le général hiver arrivant. Nous décidâmes donc de nous équiper d’une glacière et d’un thermo, évitant ainsi de froisser certaines susceptibilités. L’idée d’une participation forfaitaire fut alors décidée avec la pièce de 10 francs d’un usage très répandu. Des boissons à volonté étaient ainsi offertes au retour, chaudes ou froides, accompagnés de quelques biscuits reconstituants. C’était la naissance d’une première cagnotte. Par la suite, le bénéfice, car il y avait tout de même du bénéfice, fut intégralement redistribué sous forme d’une participation à un repas annuel puis à un voyage.

Voilà les deux points sur lesquels les couple Gury peut se flatter d’avoir innover dans le domaine de la Rando : choix du lundi alors que quasiment tous les clubs randonnaient le dimanche ; enfin une glacière pour offrir rafraîchissements et remontants.

La présence de cette cagnotte posait toutefois au couple Gury, des commerçants, un souci d’ordre purement comptable. Car ce n’était ni plus ni moins qu’une caisse noire dans un tiroir de magasin pouvant ne pas plaire au fisc. Un appel à volontaires fut donc décidé pour créer une association dans les meilleurs délais, à savoir nommer un trésorier, un secrétaire et un président. Mais la tâche fut longue et difficile. Personne ne voulant prendre de responsabilités. Finalement, une association loi 1901 fut tout de même créée en 1995, Daniel Gury qui en avait rédigé les statuts en assurant présidence, Noël Véber le secrétariat et Madeleine Jeanvoine   la trésorerie. Et la signature d’une assurance responsabilité qui devenait indispensables fut la première démarche administrative.  La seconde démarche d’importance fut de convenir avec la communauté de communes d’un contrat d’entretient pour les sentiers du secteur. Mais ce fut là un échec cuisant, la collectivité ayant alors d’autres objectifs en faveur de l’emploi. Enfin, des randonnées réalisées dans les Alpes ou à l’étranger faisaient la démonstration que de plus en plus souvent ces travaux d’entretien étaient à la charge des communes ou de divers syndicats.

                             ANNIVERSAIRE DE RANDO DÉCOUVERTE DU PAYS D’HÉRIVAL

La célébration des 30 ans de Rando Découverte fut un succès rarement observé dans ce domaine des loisirs et de la découverte. Pas moins de 130 adhérents de divers lieux y compris de nombreux anciens totalisant souvent plus de 20 ans d’adhésion ininterrompue avaient répondu à l’appel.

Les dirigeants actuels sous la houlette du nouveau président, Jean Pierre Remy, avaient exposé de grands panneaux résumant les temps forts de l’association au fil des ans. Enfin sur grand écran furent projetées et agréablement commentées sans la moindre failles vidéos, photos et diapos d’un passé bien fourni sur 30 ans de randonnées conviviales.  Une minute de silence fut observée en la mémoire des disparus comme Michel André, un des premiers randonneurs de 1991 qui avait fait de la vidéo et de l’informatique sa seconde passion puis des présidents disparus Noël Véber et Roger Marcaud.

6 Présidents pour 30 ans de randonnées conviviales.

Daniel GURY le fondateur, Roger MARCAUD, Noël VÉBER, Pascale TISSERAND,

Jean-Pierre REMY l’actuel Président.

Décès du mois de Juin 2025

06 : Madame Yvette BALANDIER née LEPAUL à l’âge de 98 ans, mariée à Pierre BALANDIER décédé en 1990, 7 enfants, résidente de l’EHPAD du Val-d’Ajol.

13 : Monsieur Bernard DESCHASEAUX à l’âge de 82 ans, marié à Colette DUCHÊNE décédée en 2023, 4 enfants, demeurant « Chez Baudoin » mais résident à l’EHPAD de Plombières les Bains depuis quelques mois.

14 :  Monsieur Hugues VINCENT à l’âge de 86 ans, marié à Simone ROMARY, 6 enfants, demeurant aux Rabeaux, mais résident à l’EHPAD du Val-d’Ajol depuis quelques mois.

16 : Monsieur Renaud JALOCKA à l’âge de 38 ans, demeurant à Le Val-d’Ajol.

17 : Madame Claudine ROUILLON née THOMAS à l’âge de 86 ans, mariée à Claude ROUILLON décédé en 1990, 2 enfants, demeurant à La Fourrière Lyris.

19 : Madame Sylvie GROSJEAN née GRANDEMANGE, à l’âge de 65 ans, marié à Denis GROSJEAN, 3 enfants, demeurant au Motiron.

26 : Monsieur Pascal THIERY à l’âge de 63 ans, 2 enfants, demeurant Rue des Mousses.

La meule du moulin de la Croisette

Éditeur : Armand DANGEVILLE

‘’ Hoo, Hoo !!!!! ‘’ .

Je me retourne, croyant avoir entendu une petite voix m’interpeller mais rien, aucune présence humaine à proximité. Sans doute le geai que j’ai dérangé dans sa surveillance des lieux et qui s’envole avec un ‘’Krehhhh ‘‘ sonore dans la forêt toute proche.

Je m’interroge car son cri ne correspond pas à ce que j’ai entendu et je poursuis mon chemin quand un second ‘’ HOO HOO ‘’ plus fort me saisit sur place. Après un temps d’hésitation, je reviens sur mes pas et m’arrête près de la meule de moulin abandonnée là en limite de forêt depuis très longtemps sans doute. Une meule fixe de moulin qu’on appelait ‘’dormante ‘’ et qui sommeille, là, dans les ronces et les fougères près de l ‘ancienne retenue d’eau envasée en amont de la ruine du vieux moulin de la Croisette perdu dans un sombre vallon.

D’un diamètre impressionnant de près de 10 pieds et épaisse de plus de 2 pieds, taillée dans le solide granite vosgien, elle avait depuis longtemps attiré mon regard et suscité ma curiosité lors de mes randonnées dans le Ramanxard et je ne manquais jamais de lui rendre visite et de me questionner sur cet endroit insolite pour une meule.

‘’Pourquoi cette meule si lourde à cet endroit si désolé ? ‘’.

Je promène mon regard sur l’énorme roue de pierre quand une voix claire s’échappe de la petite ouverture centrale.

’ Ami promeneur, assieds-toi sur mon bord et je te raconterai mon histoire car tu me rends visite très souvent et je veux te rendre l’amitié que tu m’accordes’’.

Bouche bée, tremblant de peur, je reste immobile, saisi par l’émotion qui m’envahit.

‘’ Ne crains rien, je ne puis bouger et je veux enfin me délivrer du souvenir de cette vie angoissante que j’ai vécue ‘’, dit-elle.

La voix si douce se durcit singulièrement quand elle ajouta :

‘’Mon propriétaire, le meunier Edgebert, n’avait aucune attention pour moi. A peine le jour s’était-il levé que je devais porter sur mon dos une lourde roue mobile qui tournait, m’écrasait et m’échauffait le dos pendant des heures dans un bruit infernal de poulies, d’engrenages, de courroies volantes et flottantes qui faisaient vibrer le moulin.

Dehors, la roue à aubes actionnait l’axe qui manœuvrait les mécanismes du sous-sol du moulin en battant l’eau du canal avec une régularité épuisante. La poussière de la mouture m’empêchait de respirer correctement.

Marceau, le valet du moulin, au lieu de nettoyer le bief envasé, contait fleurette à Garance, la fille du meunier qui alimentait la meule et versait les grains de froment dans la trémie. Celle-ci, rougissante mais peu farouche, chantait souvent cette ritournelle qui m’écorchait les oreilles pendant que la meule tournait, tournait, tournait sur mon dos endolori. Ma colère grandissait quand elle lançait son :

‘’ Meunier, tu dors,

Ton moulin, ton moulin va trop vite,

Meunier, tu dors,

 Ton moulin va trop fort,

Ton moulin, ton moulin va trop vite, ton moulin, ton moulin va trop fort,

Ton moulin, ton moulin va trop vite, ton moulin, ton moulin va trop fort !

La fatigue me gagnait vite, c’est vrai et le meunier, c’est trop fort, distrayait avec un verre de vin le vieux paysan et voisin Léopold pourtant méfiant et détournait quelques poignées de sa mouture qu’il glissait dans un sac sous l’escalier. Sa réputation de resquilleur n’était pas usurpée et cela me fâchait.

A la nuit tombante, quand le valet avait actionné la vanne qui coupait l’arrivée d’eau dans le canal et que la roue à aubes s’accordait un peu de repos, Egebert s’armait de sa boucharde et, rageusement, me martelait le dos pour, dit-il, avoir une farine plus fine et meilleure.  C’est épuisé que le soir venu, je pouvais enfin retrouver mon sommeil perturbé de temps en temps par le bouillonnement des eaux du ruisseau lors d’une tempête.

C’était aussi le moment tant attendu où Minon, le chat gris du moulin, venait me rendre visite et se couchait sur moi pour y retrouver un peu de chaleur que dispersait ma pierre échauffée par des heures de travail. Au moindre bruit que lui seul pouvait entendre, il sautait bas et griffait la malheureuse souris ou le rat sournois à la recherche de quelques grains perdus ou d’une poussière de mouture. J’aimais son ronronnement rassurant la nuit et m’amusais de son agilité à sauter sur sa proie.’’

Un jour, usée par ce travail harassant et monotone, je pris une décision.

« Qu’as-tu fait », dis-je.

Par un grincement dont j’avais le secret, j’appelai la fée des eaux Polybotte qui vivait dans la grotte que tu connais, plus bas dans la forêt, cette hideuse créature bossue aux dents gâtées qui, humiliée, avait autrefois transformé en glace un chevalier de passage qu’elle n’avait pas réussi à séduire. Je lui exposai mon état de fatigue et mon plan de fuite et, ravie par cette dernière idée, elle me proposa de m’aider car elle haïssait Edgebert qui lui refusait un peu de farine.

Un soir, elle réunit autour d ‘elle dans sa grotte son amie Heurqueuche, l’autre fée des eaux, Culà, le roi des marécages et des tourbières et son compagnon de toujours, Sotré, le gardien des logis, petit lutin malicieux au bonnet rouge qui venait la nuit en aide aux paysans que le vilain meunier avait volés.

Que fut-il décidé ce soir-là ?’’ demandai-je.

Après un échange d’idées les unes plus folles que les autres à la lueur du feu allumé au fond de la grotte, on se mit d’accord sur la stratégie.

 ‘’Le lendemain matin, peu avant l’aube, j’appris par Sotré qui vint me rendre visite en cachette que je devais me tenir prête car la fuite aurait lieu cette nuit. »

A l’heure voulue, une armée de sotrés s’engouffra dans le moulin pendant que Heurqueuche rendait visite à Edgebert pour l’éloigner, le distraire et l’endormir profondément. Culà avait dans un souffle puissant asséché l’étang du moulin, le bief envasé et les prés proches pour faciliter le déplacement. 

Les petits sotrés fortifiés par une potion magique préparée avec des fleurs de genêts par Polybotte me soulevèrent avec des ahans sonores et me firent rouler hors du moulin jusqu’à cet emplacement que tu connais bien.

Là, les sotrés jetèrent en l’air leur bonnet rouge et dansèrent jusque tard dans la nuit autour de moi. Renards, chevreuils et blaireaux, alertés par les chants, se joignirent à la danse que conduisait Polybotte. Aux premières lueurs du jour suivant, tous se dispersèrent et chacun retrouva son logis. Je restai seule, reposée, reconnaissante envers mes amis qui m’avaient délivrée de ce maudit meunier qui ne tarda pas à se rendre au moulin, alerté par Marceau le valet désolé de le voir privé de sa meule maîtresse.

Je l’entendis hurler à faire trembler les arbres et le vis menacer paysans et esprits de la forêt en fendant l’air à coups de hache. Polyglotte me raconta par la suite que le valet de ferme apeuré avait saisi Garance par la taille et tous deux s’étaient enfuis et on ne les revit plus au moulin qui se tut à jamais.

Souris et rats s’en donnèrent à cœur joie dans les sacs de farine abandonnés et dans l’un d’eux, sous l’escalier, Sotré fit un jour une découverte extraordinaire. Au fond du sac qui accueillait la farine distraite des sacs des paysans par le meunier, Il découvrit 100 pièces d’or qu’Edgebert avait cachées là en prévision du mariage de sa fille Garance.

 Le meunier était-il donc si mauvais qu’on le croyait ???

Emu par cette découverte, Sotré les remit au jeune couple qui construisit alors un moulin à vent sur le plateau de La Croisette à la grande satisfaction des paysans voisins. Tu le sais bien, l’ancien moulin tomba en ruines dans l’état que tu connais aujourd’hui.

 On me confie encore que Heurqueuche et Edgebert étaient quelquefois aperçus brièvement ensemble lors de travaux forestiers dans la forêt du Ramanxard, main dans la main et disparaissaient aussitôt au regard des bûcherons apeurés.

Les petits et facétieux sotrés continuent à nourrir généreusement les bêtes pendant la nuit dans les fermes pour soulager le travail des paysans qui, tout aussi généreusement, laissent traîner du pain, du fromage et une cruche de vin de pays sur un coffre de l’étable.

Culà, l’esprit des marécages et des tourbières veille encore de nos jours avec sagesse sur ces milieux humides si indispensables à l’équilibre de Mère Nature et Polybotte ne manque jamais une visite à sa vieille amie la MEULE DORMANTE DU MOULIN.

« Viendras-tu encore me retrouver ?, me demanda -t-elle. Je te raconterai l’histoire du chevalier errant de la fée Polybotte ».

« Plus que jamais, lui répondis-je, la semaine prochaine, promis ‘’, et je l’entourerai de mes bras dans le silence du sombre vallon.

Kermesse de L’école Ste Marie

Bien que l’école Ste Marie soit largement centenaire, elle a gardé son âme d’enfant. Chaque année l’association des parents d’élèves organise une kermesse, pour l’entretenir et améliorer son fonctionnement.

La fréquentation de cet institut reste stable. Amélioration du cadre de vie, avec la rénovation de la cour de récréation, des sorties pédagogiques, un enseignement adapté.

C’est sous un soleil radieux que les festivités ont eu lieu. Dès le grand matin tous les bénévoles, parents d’élèves, et professeurs étaient en place pour les dernières retouches.

Le programme de la journée a été riche en animations : Inauguration suivie de l’apéro, repas servi par les bénévoles, ainsi que la plonge… Stands variés, spectacle de fin d’année, et tombola.

La chaleur étant digne d’un mois de juillet, le dessert proposé était glace ou crêpe, la glace a remporté le concours de fréquentation du stand à Hugo, qui inaugurait son installation itinérante sur les manifestations estivales.  

Le tout à la sauce joviale, arrosée bonne humeur.

Un gala sur le thème des danses  « tendance » 

C’est devant une salle comble, que le président a ouvert les festivités de clôture pour cette fin de saison 2024/2025 de la MJC.

Après les remerciements aux adhérents, bénévoles, et à tous les organismes qui aident financièrement au fonctionnement de la MJC, place au spectacle.

La MJC c’est aussi des animations et des conférences, des activités sportives, manuelles (café-tricot), des marches commentées autour du patrimoine Ajolais. Certaines animations sont dispensées par des bénévoles, mais la majorité est donnée par des prestataires extérieurs. Les ateliers les plus prisés sont liés au bien-être (Yoga, Qi gong, sophrologie) danse pour adultes et enfants (Zumba, danse moderne, Hip-Hop).

La ludothèque propose des après-midi jeux plusieurs fois par semaine pour enfants et adultes, séniors, et des animations ludiques, peinture sur cailloux, Halloween, carnaval, etc.

La rentrée est fixée au 6 septembre, lors de la journée portes ouvertes, où vous pourrez vous inscrire.

Commémoration de l’appel du 18 juin

Mercredi 18 juin c’était le 85ème anniversaire de l’appel du 18 juin.

Comme chaque année la population est invité à se réunir devant le monument aux morts pour commémorer l’anniversaire de l’appel du 18 juin.

Bien que les années passent, ce devoir de mémoire est respecté dans toute la France.

M le Maire Thomas VINCENT accompagné de M Gérard HENRY président des AFN ont déposé une gerbe de fleurs, en hommage aux disparus de ce conflit mondial, suivi de la minute de silence.

Après la lecture du message diffusé sur les ondes par le Général de Gaulle et le message du ministre des armées, les élus présents ont salué les porte-drapeaux.

Texte de l’appel du 18 juin 1940.

« Les chefs qui, depuis de nombreuses années, sont à la tête des armées françaises, ont formé un gouvernement. Ce gouvernement, alléguant la défaite de nos armées, s’est mis en rapport avec l’ennemi pour cesser le combat.

Certes, nous avons été, nous sommes submergés par la force mécanique, terrestre et aérienne de l’ennemi. Infiniment plus que leur nombre, ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui nous font reculer. Ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui ont surpris nos chefs au point de les amener là où ils en sont aujourd’hui.

Mais le dernier mot est-il dit ? L’espérance doit-elle disparaître ? La défaite est-elle définitive ?

Non !

Croyez-moi, moi qui vous parle en connaissance de cause et vous dis que rien n’est perdu pour la France. Les mêmes moyens qui nous ont vaincus peuvent faire venir un jour la victoire.

Car la France n’est pas seule ! Elle n’est pas seule ! Elle n’est pas seule ! Elle a un vaste Empirederrière elle. Elle peut faire bloc avec l’Empire britannique qui tient la mer et continue la lutte. Elle peut, comme l’Angleterre, utiliser sans limites l’immense industrie des Etats-Unis.

Cette guerre n’est pas limitée au territoire de notre malheureux pays. Cette guerre n’est pas tranchée par la bataille de France. Cette guerre est une guerre mondiale. Toutes les fautes, tous les retards, toutes les souffrances n’empêchent pas qu’il y a, dans l’univers, tous les moyens pour écraser un jour nos ennemis. Foudroyés aujourd’hui par la force mécanique, nous pourrons vaincre dans l’avenir par une force mécanique supérieure. Le destin du monde est là.

Moi, général de Gaulle, actuellement à Londres, j’invite les officiers et les soldats français qui setrouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s’y trouver, avec leurs armes ou sans leurs armes, j’invite les ingénieurs et les ouvriers spécialisés des industries d’armement qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s’y trouver, à se mettre en rapport avec moi.

Quoi qu’il arrive, la Flamme de la résistance française ne doit pas s’éteindre et ne s’éteindra pas.

Demain, comme aujourd’hui, je parlerai à la radio de Londres. »

Le Carnaval Vénitien au Val de Joye

Les résidents de la maison de retraite, ont eu l’agréable surprise de voir défiler dans l’établissement, un défilé du Carnaval Vénitien de Remiremont.

C’est agréable moment de plaisir, fait partie des animations proposées aux pensionnaires tout au long de l’année.

Une quinzaine de personnes costumées, parées de superbes costumes, ont interprété un véritable spectacle enchanteur à toutes les personnes présentes.

Quelques résidents ont été invités à danser par les vénitiens d’un jour.

Ce fut un moment de plaisir et de convivialité entre tous qui s’est terminé par le traditionnel goûter.

Certains résidents avaient eu le plaisir d’assister à une parade lors des festivités du Carnaval Vénitien à Remiremont.

Découverte du sentier musical de l’Hôtel Enfoncé

Sous les feuillées : Musique et patrimoine

Découvrir, en toute saison, lors d’une marche en pleine nature, l’un des plus beau paysage du Val-d’Ajol tout en écoutant des pièces musicales interprétées par les ensembles du territoire, tel est le concept du Sentier Musical.

 À l’occasion de la Dizaine des Arts, plusieurs ensembles de pratiques amateurs du Sentier Musical ont joué sur place.

Au total, plus de 100 musiciens ont été présents, au foyer rural de l’Hôtel Enfoncé et au point de vue de La Feuillée Nouvelle pour offrir des temps musicaux aux randonneurs et aux visiteurs.

Les créations des élèves de l’École Sainte-Marie, de l’École du Centre, Service enfance jeunesse, coordonnées par Aurélie Marzoc, ont illustré cette découverte musicale interprétée par :

– Brass-band de Remiremont

– Orchestre d’Harmonie de Remiremont

– Orchestre à cordes Les Accordés de Saint-Nabord

– Batteries-Fanfare de Dommartin et St-Étienne-Lès-Remiremont

– Les Sans Pistons d’Éloyes

– Orchestre d’Harmonie Jeanne d’Arc du Val d’Ajol

Tout au long du Sentier Musical, en scannant le QR code de la table de lecture vous écouterez :

– Le Chœur des Abbesses et l’ensemble vocal Éclats de Voix de Remiremont

– L’Orchestre des Mandolines et Guitares de Remiremont

– L’Orchestre à l’École de Jules Ferry à Remiremont

– L’Orchestre Junior du Cube à Remiremont

– Les ensembles de saxophones du Cube : Sax’à Bloc et Quatuor de saxophones

– Les ensembles de musiques amplifiée et l’Atelier Jazz du Cube

La soirée musicale s’est terminée à la Salle des Fêtes différents orchestres.

L’Eléphant tuba horde dirigé par François Thuillier, avec la participation des Orchestres à l’école et des classes de Tubas de Remiremont et d’Epinal, précédée par une représentation des élèves sous le nom de « Souffle cuivré et lutherie sauvage » (restitution CT-EAC des élèves de l’école Jules Ferry de Remiremont).

Festival du Floréal Musical

Dernière représentation du floréal musical en l’église du Val-d’Ajol, avec un concert associant la trompette et l’orgue, par deux musiciens à la renommée internationale.

Le trompettiste Javier ROSSETTO et l’organiste Philippe BRANDELS, ont conquis le public venu en nombre écouté les virtuoses.

M le maire Thomas VINCENT a rappelé l’importance patrimoniale de l’instrument Ajolais. « Notre orgue, classé monument historique date de 1858. Il dispose de trois claviers manuels, d’un pédalier, et compte 35 jeux », va-t-il précisé. Son relevage complet, mené en 2020 par la société Victor MANGEOL de Neufchâteau, a permis de redonner tout son éclat à cet instrument d’exception. Pas moins de 2 057 tuyaux en bois et en alliage de plomb et d’étain ont été nettoyés et remontés avec soin.

Son Histoire

Le 25 Mars 1856 passation d’un marché par la fabrique avec Jean Nicolas JEANPIERRE facteur d’orgue à Rambervillers pour livraison et installation d’un orgue.

Le contrat prévoit qu’il soit posé pour le 1er novembre 1857. Le prix et de 11,486F. le payement se fera : 9000F à la réception des travaux, le solde au fur et à mesure des moyens de la fabrique sans dépasser un délai de 5 ans avec intérêt de 5%.

Le curé est ROSAYE.

Marché approuvé par le préfet le 22 avril 1858.

Le 7 mars 1858, expertise de l’orgue par Joseph GEORGE, organiste à Plombières qui ne trouve rien à redire, tout étant parfaitement conforme au devis.

Le 7 mars 1858, réception de l’orgue par le conseil de fabrique.

Le 8 mars 1858, quittance signé de JEANPIERRE constructeur de l’orgue qui confirme avoir reçu du receveur municipal la somme de 2000F qui viennent en complément des 4000F déjà versé par l’église conformément à la délibération du 7 février 1857.

Du coup on ne sait plus très bien qui a payé l’orgue, la commune où la paroisse ?. C’est probablement la paroisse car il est arrivé à plusieurs reprise que la fabrique dépose des fonds à la trésorerie pour justifier de sa solvabilité, ce que ne manque pas de vérifier le préfet avant d’autoriser les travaux.

Un reflet d’Arc-en-Ciel sur le sol

Éditrice: Patricia

 Le Val d’Ajol se pare de mille couleurs grâce au défi Arc-en-ciel !

Un projet collectif haut en couleur et en émotion

!Ce samedi, la cour de l’espace Arts et Culture de Le Val d’Ajol a vu naître une œuvre exceptionnelle : un arc-en-ciel de 1368 cailloux peints à la main par les enfants (et leurs parents !) de la commune. Ce projet artistique ambitieux, intitulé « Défi Arc-en-ciel », a rassemblé un large éventail de partenaires locaux et rencontré un franc succès.

Portée par la MJC du Val d’Ajol, la ludothèque Un Air de Jeux et l’association Love on the Rocks, cette initiative a su mobiliser largement : écoles, périscolaire, accueil de loisirs, club ados et habitants se sont tous prêtés au jeu avec enthousiasme. Au total, ce sont 1368 cailloux qui ont été décorés, puis rassemblés pour former un chef-d’œuvre collectif haut en couleurs.

Des soutiens précieux et des remerciements mérités !

L’événement n’aurait pas été possible sans l’investissement de plusieurs personnes :

Maryse, de la ludothèque Un Air de Jeux

Mag Ali, de la MJC du Val-d’Ajol

Patricia, de l’association Love on the Rocks

Brandon Simonin, créateur des magnifiques trophées remis aux participants

Les enseignes Intermarché, Super U et SARL Lambert Maçonnerie, généreux soutiens du projet

Monique et Mélanie, toujours prêtes à prêter main forte

Rencontre avec l’arc-en-ciel !

De nombreuses personnes sont venues admirer l’arc-en-ciel finalisé, preuve du lien social et de la créativité qu’il a su faire éclore.

Les enfants se sont vus remettre un petit trophée arc-en-ciel.

Une suite déjà annoncée !

Le succès de ce projet ne marque pas la fin de l’aventure. Une grande chasse aux cailloux est d’ores et déjà prévue le 27 juillet, toujours devant la Mairie. Un rendez-vous festif, familial et intergénérationnel à ne pas manquer !

Avec ce défi Arc-en-ciel, Le Val d’Ajol a une fois de plus prouvé que la solidarité, la créativité et le jeu sont au cœur de la vie locale.

Clichés de plusieurs photographes.

Hérival : son étang et son prieuré

Éditeur : Daniel GURY.

La vente à une société privée du grand étang d’Hérival fait jazzer dans les chaumières. En effet, l’annonce de cette transaction prête à confusion. Car les vendeurs ne sont nullement les propriétaires de l’ancien prieuré.

Car l’ancien prieuré y compris ses nombreuses dépendances mis en vente après la révolution sera maintes fois divisé au fil des décennies au profit de divers propriétaires, le plus souvent des héritiers avec naturellement les ancêtres du dernier des rebouteux Fleurot, que certains Ajolais ont connu, mais qui avait émigré à Mossoux tout en gardant le contact avec le pays de ses ancêtres.

Par contre, ce que les Ajolais ignorent, et on se demande pourquoi, c’est que les propriétaires du prieuré d’Hérival en 1838 furent les fondateurs, ou du moins les deux principaux actionnaires, de la forge de Faymont c’est-à-dire l’actuelle manufacture de Buyer.

En effet le vieux moulin de Faymont fut mis en vente par ses propriétaires, la famille Daval, lors d’un partage de famille en 1838 et non pas en 1830 comme on peut le lire sur certaines publicités mensongères.

La famille Sauret de Remiremont dont la fille a épousé Jules Blaise Grandmontagne de la forge d’Uzemain avait dans l’idée de créer une forge sur la commune du Val-d’Ajol. Une première tentative avec la scierie du Hariol avait échoué vers 1825. Le projet de 1838 se soldera lui aussi par un nouvel échec, la famille Sauret ne parvenant pas à mobiliser les fonds nécessaires dans le délai mentionné lors de la signature de la vente.

C’est alors que Thiébaut Fleurot et son beau-frère Jean Nicolas Arnould, tous les deux cultivateurs à Hérival se portent acquéreurs du moulin de Faymont avec d’autres actionnaires. En fait beaucoup de monde va s’intéresser à cette aventure. On peut citer le percepteur François Fleurot lui aussi de la famille des rebouteux et Jean Abdon Remy le propriétaire de la scierie au centre du village mais ce sont des opportunistes qui changent volontiers leur fusil d’épaule. Ils revendront leurs parts avant que l’affaire ne soit devenue rentable.

Puis en 1865, suite au décès de Thiébaut Fleurot d’Hérival, les actions de ce dernier seront acquises par Constant Parisse que personne ne connaît sauf à l’usine de Pruines où il est rentré comme simple ouvrier 20 ans auparavant. Natif de Fontenois la Ville, son père était déjà dans la fabrication des casseroles avant sa naissance. Ses 2 frères feront aussi des casseroles à Ruaux puis à Semouse .

Ce n’est finalement qu’en 1887 que la famille de Buyer se rendra propriétaire de l’usine de Faymont en association avec Japy et de Pruines. Avant l’arrivée de Parisse, la forge de Faymont ne produisait que du fer brut. Ses principaux clients étaient des forgerons et maréchaux ferrant. Les plus éloignés habitant Vesoul.

Quant à Hérival, le grand étang faisait tourner une scierie dite la scierie domaniale qui changera aussi plusieurs fois de propriétaires. Elle avait appartenu à Louis Divoux un marchand de bois à Épinal qui avait plusieurs scieries à Nomexy et à Sercœur. Mais il fait faillite en 1931.

 La scierie d’Hérival est alors vendue au boucher de Faymont Paul Colnot pour 33.000 Fr. Mais l’entrepreneur de maçonnerie Lucien Besozzi et l’entrepreneur de broderie Alphonse Bômont, le beau-père de Chrétien Muller fabricant de filets, font une surenchère mais qui ne sera pas validée. le cadastre témoigne que cette scierie restera portée au compte de Paul Colnot jusqu’en 1968, date de sa destruction.

Le cadastre nous apprend que Colnot possédait déjà les 4/5 du Grand Étang, l’autre cinquième étant à la scierie, le tout faisant 1 ha 90 ares et 82 centiares et non pas 6 ha comme lu dans la presse. (6 ha étant l’étang et les terrains).

La même scierie avait appartenu au rebouteux Fleurot, d’abord à Jules jusque 1890 puis à son fils Thiébaud.

En 1994, les propriétaires d’Hérival demandent à être raccordés au réseau EDF. Le coût est faramineux : 680.000 Fr mais EDF prendra à sa charge 50 %. La commune après délibération viendra aussi au secours des demandeurs à hauteur de 15 % de leur contribution.

Le prieuré semble toutefois avoir été alimenté dans le passé par une turbine, sans doute du temps ou la scierie appartenait encore à la famille Fleurot.

Pour preuve que le prieuré et ses annexes ont été répartis entre plusieurs familles qui parfois se chamaillaient, il suffit de prendre connaissance d’un fait divers peu ordinaire publié dans la presse locale en 1911.

  Le 9 avril, Thiébaud Fleurot aidé de son domestique s’introduisent en plein jour dans le prieuré pour s’emparer de l’armoire et de son réputé squelette. Le prieuré avait été occupé durant 3 ans par une locataire, Mme Gravier, avant qu’elle ne rejoigne les Vargottes comme cultivatrice. Mme Gravier par habitude continuait de veiller au grain. Elle s’empresse alors d’alerter Mme Louis, la propriétaire qui habite à Rupt sur Moselle.  Thiébaud Fleurot prétendra que ce squelette appartenait à sa famille. Il promet lorsque le juge l’interroge de faire des recherches dans ses archives et d’en apporter la preuve.

Défilé des régions, pour la prochaine Foire aux Andouilles

Le Président du comté de foire avait invité toutes les associations à une rétrospective de la foire aux Andouilles 2025.

Michel SUTTER a remercié toutes les associations ayant participé à ce cru pour les 60 ans de la Confrérie des Taste Andouilles et Gandoyaux du Val-d’Ajol, ainsi que la Mairie pour son aide technique et financière, et tous les bénévoles qui travaillent dans l’ombre.

Le diaporama présenté à l’assistance monté par un ami de Michel, a plongé les spectateurs dans les coulisses de la préparation des chars, des repas pour restaurer tous les affamés, avant de se promener, sur la brocante, le marché gourmand, la dégustation de la meilleure tourte à l’andouille, avant les remises de prix, les intronisations, et le défilé en apothéose, avec des clichés de personnages dignes d’un passé révolu. Félicitations au photographe, dont j’espère vous présenter quelques spécimens avec son autorisation plus tard.

Le thème de la prochaine foire sera les régions françaises.

Le tirage au sort a attribué à chaque association une région française, sans oublier les départements d’Outre-mer, l’objectif est de faire voyager, les spectateurs dans nos régions, pour découvrir en l’espace d’un défilé les coutumes, leurs spécialités, et spécificités, dans une ambiance carnavalesque et joyeuse.

Le verre de l’amitié clôturait la soirée.

Histoire de la Vallée des Roches

Éditeur Armand DANGEVILLE.

 L’histoire que vous allez lire m’a été confiée l’été dernier alors qu’elle remuait la terre de son jardinet par une vieille paysanne du Haut du Seux fort attachée à ses racines qui, disait-elle, la tenait de son arrière grand-oncle des Angles, lequel ne se souvenait plus de celui qui la lui avait racontée.

On a aussi longtemps affirmé à tort qu’elle avait été inventée un soir de veillée hivernale, alors que la tempête balayait la vallée enneigée, par un grand-père conteur du Bas d’Hérival entouré de ses petits-enfants près de la cheminée où se consumaient les bûches de hêtre de la forêt proche.

Trop beau pour être vrai !

 « N ‘en croyez rien, ajouta la grand-mère, car mon histoire est la seule vraie histoire de la VALLÉE DES ROCHES.

C’était, m’a donc raconté cette brave paysanne à la mémoire prodigieuse, il y a des milliers d’années, au temps des dernières langues glaciaires qui agonisaient et qui avaient autrefois façonné la vallée et avaient poussé jusqu’à l’actuelle Fougerolles.

Nulle âme dans la vallée en ce temps-là !

Sur les plateaux qui la bordaient survivaient quelques familles d‘êtres sortis tout droit de légendes : des géants disait-on, vêtus de peaux de bêtes, aussi grands que les premiers sapins qui trouaient déjà le manteau de glace. Ils vivaient des rares cueillettes, de la pêche et de la chasse. Cerfs et sangliers pullulaient en ces temps-là dans nos forêts qui offraient aussi à nos grands hommes des baies comestibles telles que les brimbelles dont ils raffolaient et des champignons dont certains, mal estimés, faisaient des ravages dans les rangs des familles de géants.

Dans notre Vallée des Roches coule aujourd’hui paisiblement la Combeauté qui rejoint la Méditerranée en se mariant à divers cours d’eau au long de son voyage. En ce temps-là fort lointain, une haute masse de roches dures barrait la vallée à l’emplacement actuel de notre trouée de la Vallée des Roches. Et derrière cette énorme barre reposait un grand lac très profond aux eaux sombres qui effrayaient les rares riverains. On raconte même que des pêcheurs imprudents étaient victimes d‘énormes brochets aux dents acérées qui se jetaient sur eux et les entraînaient au fond de l’eau.

Ses rives découpées rejoignaient les actuels Haut du Seux, le Peutet et couraient jusqu’au Girmont. Aussi était-il difficile et long de rejoindre ces lieux que le lac séparait, ce qui irritait les habitants. Vider celui-ci de ses eaux tumultueuses et inquiétantes aurait satisfait tout le monde.

 La vieille paysanne raconta avec émotion en lançant sa binette en l’air que sur cette barre rocheuse vivait un géant, plus grand que tous les géants du plateau. Doté d’une tête de buffle et de mains larges comme la porte de son jardinet, il abattait tout seul un cerf en se saisissant de ses bois. Il habitait une grotte qu’il avait creusée de ses mains de géant, tout seul aussi et ses cris de colère s’entendaient à dix lieues alentour et provoquaient la fuite des géants du plateau qui regagnaient leur hutte à la hâte, poursuivis par l’écho de ses hurlements. Grolow, ainsi l’appelait-on, ne supportait pas que l’on s’approche de sa grotte. IL lançait des roches arrachées à la barre sur les malheureux cueilleurs et plus d’un ne revint jamais au logis.

Lassés par ces agissements répétés, les plus forts des géants décidèrent un jour de se venger. Comment pourraient-ils le faire ?. L’un d’eux proposa de déposer devant sa grotte des champignons empoisonnés. Un autre avança qu’il fallait une nuit l’enfermer dans sa grotte en déposant d’énormes roches devant l’entrée. D’autres pensaient qu’en se positionnant sur la roche du renard qui surplombait son domicile, ils pourraient lancer des roches enflammées sur son logis et le réduire en cendres. Une longue réflexion s’ensuivit et tous reconnurent que cette dernière proposition était la meilleure.

Quelque temps plus tard, ils se réunirent une nuit en silence sur la roche du renard, allumèrent un grand feu, y firent rouler d’énormes blocs rocheux arrachées à la montagne qu’ils avaient enduits de graisse des derniers mammouths abattus et lancèrent ces roches enflammées sur sa grotte. Celle-ci s’effondra enfin sous les blocs meurtriers et sous les cris de Grolow vaincu. Ce feu d’artifice se poursuivit toute la nuit et au matin, une large fente dans la barre rocheuse provoquée par les lourds blocs se creusa d’où s’écoulaient les eaux sauvages du lac vers la vallée encore englacée par endroits. La puissance et la violence du débit entraîna mille roches arrachées à la montagne qui agrandirent la fente et détruisirent la barre rocheuse si longtemps maudite par les géants de la montagne. Au bout de quelques semaines, le lac où quelques blocs de glace se bousculaient encore se vida complètement.

L’un des géants crut même sage d’appeler dorénavant ce lieu-là VALLÉE DES ROCHES et tous l’acclamèrent. Les eaux avalèrent la dernière langue glaciaire et une verdoyante vallée se dévoila sous le regard admiratif des géants des plateaux qui ne tardèrent pas à la coloniser durablement.

Mon amie paysanne raconta même, et il faut la croire, que si vous appelez fort GROLOW dans la Vallée des Roches à l’endroit de la grotte, là où la vallée se resserre, un écho lointain de ses cris vous répondra et vous en tremblerez pendant quelque temps. Aussi, jamais l’on n’oublia depuis la nuit des temps et jamais l’on n’oubliera l’histoire de nos ancêtres les géants qui, en trouant cette barre rocheuse, ont créé notre célèbre VALLÉE DES ROCHES.

Le circuit de randonnée de la cascade de Faymont vous fera découvrir un point de vue sur la vallée des Roches, et la roche Bussennière, depuis la Roche Joséphine.

Fête de la pêche pour les disciples de St Pierre.

Fête de la Pêche 2025 : découverte, partage et convivialité au bord de l’eau le dimanche 1er juin, était une journée pour découvrir la pêche en famille ou entre amis, s’initier aux différentes techniques, et en apprendre davantage sur la protection de nos cours d’eau.

A l’initiative de la fédération Nationale de l’AAPPMA, la Fête de la pêche a été créée pour faire connaître ou redécouvrir la pêche récréative Elle vise aussi à favoriser une relève pour cette activité sportive. Pour les pêcheurs expérimentés, c’est une chance de partager leur savoir tout en faisant découvrir leur lieu de pêche favori.

Pour Le Val-d’Ajol, quelque 80 truites dont une de 1Kilo ont été déversées à l’étang la Drague, la pêche étant gratuite, les disciples de St Pierre avaient droit à quatre prises. Le flux des pêcheurs s’est étalé sur la journée, une petite restauration mise en place par l’association, a permis aux pêcheurs de laisser le fil dans l’eau tout en surveillant les mouvements du bouchon sur l’eau.

Cette manifestation sera renouvelée chaque année à la même saison.

L’étang de la Drague est un endroit bien fréquenté des Ajolais et des touristes en villégiature dans la vallée. Cet étang est entretenu par la société de pêche, et la commune pour certains travaux.

Pourquoi étang de la drague

En 1920, pour ses besoins en matériaux, l’usine Durand devenue Depreux suite au mariage de la fille, creusa une carrière, qui se rempli d’eau grâce à la proximité de la nappe phréatique. L’étang prendra tout naturellement le nom « étang de la drague ».il est géré par la société de pêche qui l’alimente régulièrement en poissons.

Naissance du mois de Mai 2025

Lou fille de REMY Nicolas ingénieur forestier et LASALLE Manon technicienne de l’environnement Le Val-d’Ajol.

Hadryel fils de PARIS Nicolas coordinateur Qualité Sécurité Environnement et COLOMB Typhaine assistante Amélioration Continu Le Val-d’Ajol.

Décès du mois de Mai 2025

05 Mai : M Jacques COLNOT à l’âge de 86 ans, marié à Madeleine, PETITJEAN, deux enfants, demeurant au Val-d’Ajol.

11 Mai : Mme Ida CLAUDEPIERRE née COUVAL, à l’âge de 89 ans, mariée à Noël CLAUDEPIERRE deux enfants, demeurant à Luxeuil les Bains.