Décès de Mme Jeannine MOUGENOT

avis de décès

Jeannine MOUGENOT, née Tisserand le 1er juillet 1947, est décédée le 16 novembre à l’âge de 73 ans à son domicile à La Banvoie, après avoir lutté courageusement contre la maladie durant quelques mois.

Le 28 septembre 1968, elle prend pour époux, René MOUGENOT, décédé subitement le 26 juin 1995.

De cette union sont nés 5 enfants : Laurence, Éric, Patrick, Karine et Damien, et 14 petits-enfants dont elle était l’heureuse mamie.

Jeannine, après avoir élevé ses enfants, fut assistante maternelle de 1995 à 2007. Pilier de la classe 67, elle participa à toutes les réunions, les repas et les voyages.

Sa famille était sa grande fierté, elle avait réuni encore tous ses proches en juillet dernier.

Elle laissera à tous un agréable souvenir.

Ses obsèques ont eu lieu le 18 novembre en l’Église du Val-d’Ajol.

Nos condoléances.

Hommage au Maréchal des Logis, Léon FLEUROT

Le 3 novembre 2018 à LIBRECY dans les Ardennes :

Une délégation ajolaise composée de Jean-Claude BRIGNON, Conseiller Municipal et Président de l’association des Médaillés Militaires, son épouse Chantal, Yvonne GURY, Conseillère Municipale (dont son mari, Daniel, a effectué les recherches pour retrouver avec quelle famille ce soldat était apparenté) et deux membres de la famille : Jean-Marie VIRY, Président de la société d’histoire de Plombières les Bains, un de ses plus proches parents, et Mireille, s’est rendue dans les Ardennes à l’invitation de la Municipalité de SIGNY L’ABBAYE pour inaugurer la plaque posée en hommage au Maréchal des Logis, FLEUROT Léon Alphonse, du 4ième régiment des chasseurs à cheval, dernier « Mort pour la France » lors de la guerre 14-18.

La plaque est posée sur le mur de l’ancien lavoir au centre du hameau de LIBRECY, non loin du verger où le soldat fût tué le 7 Novembre 1918 à la veille de l’armistice.

A la mémoire de FLEUROT Léon Alphonse,

Né le 17 juin 1891 à Le Val-d’Ajol (88).

Maréchal des Logis

Du 4ième Régiment de Chasseurs à cheval

« Mort pour la France »

Le 7 Novembre 1918, lors de libération de Librecy, commune de Signy l’Abbaye (08).

Ce jour-là, l’escadron pénètre dans le village et s’installe dans les vergers et les maisons élevées du hameau d’où il ouvre le feu sur l’arrière-garde allemande.  Au cours des échanges de coups de feu, le Maréchal des Logis FLEUROT Léon Alphonse est mortellement blessé. Il expire dans les bras du Capitaine DE LA TOUR et du Brigadier COLIN en disant :

« C’est pour la France »

Extrait du registre historique de 4ème Régiment de Chasseurs à Cheval pendant la guerre 1914—1918.

Léon Fleurot repose à la nécropole nationale de Noyers-Pont-Maugis dans Les Ardennes, sont nom est inscrit sur le Monument aux Morts du Val-d’Ajol.

Décès de Mme Nicole LARRIÈRE

avis de décès

Née à Outremont, hameau du Val-d’Ajol, le 7 mars 1938, Nicole LARRIÈRE, née Brobecker, est décédée le 11 novembre 2020 au centre hospitalier de Remiremont où elle avait été admise voici une quinzaine de jours.

De son mariage avec Mr Charly Larrière, décédé le 8 mai 1991, naquirent cinq enfants : Éric, Stéphanie, Sophie, Fabrice et Didier (décédé en 1988) qui leur ont donné 5 petits-enfants : Clara, Joanna, Xena, Oriane et Sélénia, qui faisaient le bonheur de leur grand-mère.

Après sa scolarité à l’école d’Hamanxard, Nicole a travaillé dans l’hôtellerie, puis en usine, en dernier lieu à la scierie de Faymont. L’essentiel était pour elle l’éducation de ses enfants.

Elle était domiciliée route de Faymont dans l’ancienne maison du garde-barrière, où elle pratiquait le jardinage, une de ses occupations favorites.

Ses obsèques ont eu lieu le 14 novembre en l’Église du Val-d’Ajol.

Nos condoléances.

Communauté de communes : élection

Article de David JEANGEORGES publié sur Remiremontvallées.com

Deux vice-présidents pour Le Val-d’Ajol, aucun pour Plombières-les-Bains

Pendant que le maire de Dommartin-lès-Remiremont, Catherine Louis, a été élue présidente, les maires des neuf autres communes ont été élus vice-présidents de la communauté de communes de la Porte des Vosges Méridionales. Tous sauf celui de Plombières-les-Bains.

D’une part, le maire Lydie Barbaux a choisi de se consacrer exclusivement à son mandat de maire et de ne pas siéger à la com’com. D’autre part, l’élue plombinoise Anne Haxaire, qui était candidate à la septième vice-présidence, a vu se présenter contre elle Ludovic Daval, élu de… l’opposition au sein du conseil municipal du Val-d’Ajol. Et c’est finalement Ludovic Daval qui a été élu (17 voix contre 15) septième vice-président après qu’Anne Girardin, le maire du Val-d’Ajol, a été élue à la quatrième vice-présidence.

Ludovic Daval n’en est pas à son coup d’essai. Le 15 juillet dernier, lors de l’élection des vice-présidents sous le mandat de Jean Hingray, Ludovic Daval s’était présenté contre… Anne Girardin à la huitième vice-présidence et il avait déjà été élu. Lire notre article ici.

Pour que Plombières-les-Bains ait cependant voix au chapitre, il a fallu que Jean-Benoît Tisserand intervienne en fin de séance. Celui-ci a proposé l’élection d’un conseiller délégué de Plombières-les-Bains lors du prochain conseil communautaire. Catherine Louis lui a répondu qu’elle est favorable à la proposition.

Le retable de notre église

D’après Mr le Chanoine Lévèque (chronique de mars 1903), le retable représentant l’Assomption de la Sainte Vierge, qui vient d’être classé « monument historique », est l’œuvre d’un artiste local.  

Il fut marchandé vers 1750 (par Mr le curé Monnier) pour 600 francs barrois, à un sculpteur sur bois nommé Jean-Joseph Remy, originaire du Girmont. Il épousa Jeanne Durupt, fille ou petite-fille du procureur fiscal. De leur union, naquirent plusieurs enfants, seule une fille survécut.

Remy s’aperçut bientôt que le travail était plus onéreux que prévu et sa fortune personnelle bien compromise par cette entreprise. Après avoir englouti son bien propre dans la construction du retable et la moitié de la fortune de sa femme, il partit pour Nancy vers 1750 où il trouva un travail plus lucratif. Il revint au Val-d’Ajol pour convaincre sa femme de le suivre, mais elle ne voulut rien entendre. Il repartit seul et dès lors, on ne reçut plus aucune nouvelle, ni put découvrir où il était. Avant son départ, il avait promis à Mr Monnier qu’il enverrait des ouvriers pour achever le travail. La promesse ne fut pas tenue et Mr Monnier fut obligé de faire venir des sculpteurs pour exécuter l’encadrement, le retable lui-même étant en grande partie terminé.

Ce récit transmis par feu Mme Roussel (une descendante de Nicolas Girardin) mentionnait les noms corrects, seules les dates étaient inexactes, mais nous avons retrouvé dans les actes de baptêmes, mariages et décès, confirmation et preuve de ces allégations. Ainsi, l’on retrouve trace des enfants Remy :

Le 30 septembre 1754, naquit du mariage de Jean-Joseph Remy, charpentier, et de Jeanne Durupt, une fille, Jeanne Élisabeth, qui vécut peu de temps.

Le 17 septembre 1757, naissait une autre fille, Jeanne-Catherine. Son parrain était Maître Jean-Étienne Valdenaire, avocat à la cour, et sa marraine, demoiselle Catherine Durupt, son épouse. Elle se marie à l’âge de 24 ans, le 16 octobre 1781, avec Nicolas Girardin, taillandier à Laître. Le mariage se fait avec le consentement des parents de l’un et du seul parent de l’autre, puisque le père de Jeanne-Catherine Remy est absent depuis plus de vingt ans, sans que l’on ait reçu de ses nouvelles. Toutefois, Jeanne Durupt a présenté une requête aux juges tutélaires de la haute justice du Val-d’Ajol, afin d’être autorisée à contracter le mariage de sa fille, requête agréée en août 1780.

La jeune femme mourut après neuf mois de mariage, le 1er août 1782, après avoir fait promettre à son amie d’enfance, Jeanne Leclerc, sur un crucifix ciselé par Remy (conservé chez Mr Julien Vial, père de Mr le curé d’Archettes) qu’elle épouserait son mari. De ce mariage naquirent six enfants. Jeanne Leclerc mourut de frayeur alors que son mari, considéré comme aristocrate au temps de la révolution, était sur le point de payer de sa vie son attachement à la foi catholique.

Pour en revenir au retable, il est en chêne et mesure 3 mètres de haut sur 2 de large. Il est constitué de douze apôtres autour d’un tombeau vide et d’une Vierge en son Assomption, environnée de nuages et entourée d’anges. En 1885, le conseil de fabrique décida de vendre deux colonnes de l’encadrement, identiques aux deux colonnes actuelles mais positionnées plus proches de l’autel, qui voilaient un peu trop les vitraux du chœur.

Mr Pierre Monnier, originaire du Dauphiné, était sous-prieur du monastère d’Hérival avant de devenir curé du Val-d’Ajol, de 1741 à 1774. Il organisa plusieurs missions qui s’achevèrent par la construction de croix sur divers points du territoire. La plupart sont conservées, elles portent la mention « Bénite par Pierre Monnier Curé ».

Commémoration du 102ème anniversaire de l’Armistice de 1918

C’est en comité restreint que s’est déroulée la cérémonie en hommage aux soldats tombés sur les champs de bataille lors de la « Grande Guerre » 1914-1918.

Étaient présents : Mme la Maire Anne Girardin, les adjoints Thomas Vincent et Jean-Claude Balland, ainsi que Jean-Claude Brignon, président des Médaillés Militaires.

De cette guerre, il subsiste dans les familles des carnets et des lettres écrites à l’épouse ou aux parents, rangées bien précieusement dans une boîte ou au fond du tiroir de la commode. Elles racontent cette vie dans les tranchées, les combats, le froid, la faim, les copains qui meurent sous leurs yeux, et bien d’autres horreurs vécues pendant des jours et des jours.

Mme la Maire a lu le message reçu du Ministère des Armées :

C’était il y a un siècle.

Ce 10 novembre 1920, la Grande Guerre est achevée depuis deux ans.

Dans la Citadelle de Verdun, Auguste THIN, soldat de deuxième classe et pupille de la Nation, dépose un bouquet d’œillets blancs et rouges sur le cercueil d’un soldat. Un parmi tous les combattants des Flandres, de l’Artois, de la Somme, du Chemin-des-Dames, de Lorraine, de la Meuse… Un de ces braves ! Un des poilus qui participa à une interminable guerre. Un de ces Français qui œuvra à la tâche incommensurable de la Victoire.

Un parmi des milliers qui est devenu le Soldat inconnu.

Le 11 novembre 1920, le peuple de France l’accompagne solennellement sous les voûtes de l’Arc de Triomphe. La patrie, reconnaissante et unanime, s’incline respectueusement devant son cercueil, en saluant la mémoire de tous les soldats morts sous le drapeau tricolore.

Quelques mois plus tard, il était inhumé. Depuis 1923, la Flamme du Souvenir veille, nuit et jour, sur la tombe. Chaque soir, elle est ravivée pour que jamais ne s’éteigne la mémoire. La sépulture du Soldat inconnu est devenue le lieu du recueillement national et le tombeau symbolique de tous ceux qui donnent leur vie pour la France.

Cet anonyme représente chacun de nos morts et tous nos morts en même temps.

Cette mémoire vit également dans chacune de nos communes, dans chaque ville et village de France, dans chacun de nos monuments aux morts, dans chacun des cimetières, dans nos mémoires familiales.

Elle vit dans l’œuvre de Maurice GENEVOIX qui entre aujourd’hui au Panthéon. Le Président de la République l’a souhaité en l’honneur du peuple de 14-18.

Maurice GENEVOIX n’entre pas seul dans le temple de la Nation. Il y entre en soldat des Eparges, en écrivain et en porte-étendard de « Ceux de 14 ». Il y entre avec ses millions de frères d’armes, ceux dont il a immortalisé le souvenir, l’héroïsme et les souffrances. Il y entre avec toute la société, de la première ligne à l’arrière, mobilisée face à l’adversité et qui a tenu avec une admirable endurance.

8 millions de soldats combattirent sous les couleurs de notre drapeau, aucun d’entre eux ne revint totalement indemne. Des centaines de milliers furent blessés dans leur chair comme dans leur âme. 1 400 000 tombèrent au champs d’honneur. Nous ne les oublions pas. Inlassablement, nous les honorons.

Chaque 11 novembre, la Nation rend également un hommage solennel à tous les morts pour la France, ceux d’hier et ceux d’aujourd’hui. Chaque année, nous rappelons leur nom.

Chaque 11 novembre est un moment d’unité nationale et de cohésion autour de ceux qui donnent leur vie pour la France, de ceux qui la servent avec dévouement et courage. En ces instants, au souvenir des évènements passés et aux prises avec les épreuves de notre temps, nous nous rappelons que c’est tout un peuple, uni et solidaire, qui fit la guerre, qui la supporta et en triompha.

Fin de la cérémonie.

Taille des érables sur la place de l’Hôtel de ville

Les érables de la place viennent d’être élagués par l’entreprise BCS de Fougerolles.

Ces arbres ont été plantés voici une vingtaine d’années lors de l’aménagement du centre bourg.

La chute des feuilles pose problème aux riverains : chéneaux bouchés, commerces envahis de feuilles à chaque entrée de clients… C’est pourquoi chaque année, l’élagage est effectué avant la chute complète des feuilles, comme le veut la coutume.

La place est en ordre pour la commémoration de l’armistice du 11 novembre 1918 au Monument aux Morts, qui se déroulera cette année en comité restreint, en raison du second confinement lié à la covid 19.

Bel initiative d’un commerce Ajolais

En raison de la pandémie qui continue de sévir, les règles imposées au commerce par le nouveau confinement, ont contraint les magasins d’alimentation d’enlever les fleurs (essentiellement des chrysanthèmes) de leur magasin.

C’est ainsi que Marché U a dispersé ses fleurs sur la commune du Val d’Ajol, du Girmont et de Plombières les Bains.

Décès de Monsieur Gilbert ARNOULD

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Né le 1er août 1926 au Val-d’Ajol, Gilbert ARNOULD est décédé le 3 novembre, à l’âge de 94 ans, à la maison de retraite « Les Écureuils » de Plombières-les-Bains.

De son union avec Simone DEMANGE, décédée en novembre 1995, sont nés deux enfants, trois petits-enfants et quatre arrière-petits-enfants.

Gilbert a effectué toute sa carrière professionnelle dans l’entreprise De Buyer à Faymont, où il était domicilié.

Il aimait pratiquer la marche en solitaire dans la campagne environnante, le jardinage faisait aussi partie de ses occupations favorites.

Ses obsèques ont été célébrées le vendredi 6 novembre dans l’intimité familiale.

Nos condoléances.

Décès de Madame Yvette PIERRE

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C’est à la maison de retraite du Val-d’Ajol qu’Yvette Pierre est décédée le 3 novembre à l’âge de 88 ans.

Née le 13 février 1932 au lieu-dit les Combelles au sein d’une famille de 11 enfants, elle épousa en 1953 André PIERRE du Champ Lemercier, où résident encore Marcel et Marie. Le couple eut dix enfants.

Partis en Corrèze en 1955, la nostalgie du pays les ramène au Val-d’Ajol en 1989 à l’âge de la retraite, pour y écouler des jours heureux et participer activement à la vie religieuse.

Son mari André, décédé en 2019, aimait marcher aux alentours de Faymont.

Femme d’exception, elle confectionnait tricots et couvertures en laine personnalisés pour ses 24 petits-enfants et 27 arrière-petits-enfants.

Ses tartes aux pommes étaient un régal pour toute sa famille.

Yvette est entrée à la maison de retraite en 2017, dont elle appréciait particulièrement la gentillesse de l’ensemble du personnel.

Ses obsèques ont eu lieu le 5 novembre en l’église du Val-d’Ajol.

Tombe de Léon Amédée FLEUROT

Chaque automne pour les vacances de la Toussaint, le cimetière connait une grande effervescence. Aux anciens de rappeler chaque année à la jeune génération comment ne pas oublier les allées conduisant aux sépultures familiales.

Or, c’est une tâche de plus en plus compliquée avec des familles qui se trouvent dispersées aux quatre coins de l’hexagone et parfois de la planète.

Le cimetière du Val-d’Ajol regorge de sépultures et pierres tombales souvent pleines de mystères. L’imposante stèle qui se trouve quasiment au centre de l’ancien cimetière ne reçoit sans doute plus de visite depuis des lustres.

Parmi les nombreux défunts qui y trouvèrent place, il y eut Léon Amédée Fleurot décédé à 58 ans dans un hôpital parisien où il avait choisi de se faire soigner. Léon vivait à la Broche qui à l’époque était une jolie maison de Maître, sans doute une des plus confortable du village avant qu’elle ne soit transformée en cité ouvrière.

Ce nom « La Broche » était censé rappeler le berceau des célèbres rebouteux Fleurot, propriétaires d’un vaste domaine portant le même nom sur les contreforts du Girmont.

Léon, fils de l’ancien percepteur, a opté comme ses frères pour le célibat mais sans vivre pour autant comme un ermite. Car sa position de notable et d’industriel le conduisit souvent à fréquenter les cabarets parisiens. Il reprit l’usine créée par son père aux Chênes et passa pour un excellent patron. Il eut à son service plusieurs domestiques pour la cuisine, le ménage, l’entretien d’un vaste potager et d’un grand parc arboré qui allait de la grande rue à la rue de la gare. Parc riche de toutes sortes d’espèces d’arbres que l’héritière vendra un bon prix à la commune pour y construire l’école des filles après la grande guerre.

Lors de l’ouverture de son testament le 2 janvier 1902, la longue liste des héritiers comprend une multitude de cousins et cousines qui ont pour noms Girardin, Fleurot, Laffond, Olivier.

L’arrivée du chemin de fer au Val-d’Ajol en 1881 sur requête des industriels a de suite entraîné un exode massif de la jeunesse, y compris parmi les familles les plus aisées.

Ainsi, cinq des héritiers Fleurot habitent en Algérie et trois frères sont dessinateurs à Paris. Ce qui explique sans doute pourquoi Léon Fleurot prendra la précaution de léguer au fossoyeur Méline les intérêts d’une somme de 3000 F pour qu’il veille à l’entretien de la concession familiale. Son frère Amé mort l’année précédente, qui habitait l’actuel « Hôtel de la Résidence », avait déjà pris des dispositions semblables mais au nom de l’hospice auquel il avait légué 10 000 F.

Si ce dernier legs ne semblent pas avoir posé de problèmes, il n’en fut pas de même pour celui dont le fossoyeur était le bénéficiaire. Car le fossoyeur n’est qu’un prestataire à titre précaire de la commune et ce legs lui vaudrait une obligation quasiment impossible à tenir. Une convention écrite sera donc établie engageant cette fois la commune, avec l’aval du préfet.

Cette convention prévoit que les 3000 F soient utilisés pour l’achat d’une rente sur l’état au nom de l’hospice qui versera chaque année au fossoyeur en exercice le montant des intérêts. Voici ce que dit la convention : « le fossoyeur du Val-d’Ajol, ce à quoi s’oblige monsieur Méline fossoyeur actuel, pour lui et ses successeurs, sera tenu à perpétuité à l’entretien convenable des tombes de la famille Fleurot ».

Ainsi le maire, à l’époque l’industriel Édouard Georges, s’est engagé à verser chaque trimestre au fossoyeur la somme de 20f.

Une stèle à Leyval en mémoire du crash de deux aviateurs

Voici un demi siècle, au lieu-dit LEYVAL au Val-d’Ajol, une petite stèle a été érigée sous un noyer à la mémoire de deux aviateurs qui ont péri dans l’accident de leur mirage IV le 9 janvier 1970 vers 19h45 : le commandant Hervé Courcelle-Labrousse et le Lieutenant Michel Dumas, en provenance de l’escadron de bombardement d’Arbois, stationné à Luxeuil-les–Bains.

Les habitants se souviennent d’une énorme déflagration ; avec l’explosion de l’avion, le kérosène s’est répandu et s’est consumé dans les prés et sur les toits des habitations, sans toutefois provoquer d’incendie. C’est une chance qu’il ne soit pas tombé sur les maisons.

Pendant plusieurs années, la stèle a été fleurie par la famille et la Base Aérienne de Luxeuil-les Bains. Aujourd’hui, hélas, elle est tombée dans l’oubli.

Promenades automnales : galerie photos 1

Ma saison préférée est l’automne, dont je vous fais partager les paysages ajolais parés de couleurs chatoyantes.

Je dédie ces photos aux personnes ne pouvant plus randonner, pour qu’elles apprécient notre belle vallée du Val de Combeauté.

La photographe de « L’Écho des Feuillées »

Promenades automnales : galerie photos 2

Ma saison préférée est l’automne, dont je vous fais partager les paysages ajolais parés de couleurs chatoyantes.

Je dédie ces photos aux personnes ne pouvant plus randonner, pour qu’elles apprécient notre belle vallée du Val de Combeauté.

La photographe de « L’Écho des Feuillées »

Informations paroissiales

Voici le programme de la paroisse, offices et autres réunions ou permanences, pour les jours à venir, communiqué par l’Abbé Belligné :

Il a été décidé de maintenir la messe du 1er novembre au Girmont à 9 h et à 10 h 30 au Val-d’Ajol.

La célébration à la mémoire de tous nos défunts programmée lundi 2 novembre à 19 h au Val-d’Ajol est également maintenue.

Pour la célébration des prochaines funérailles, elle se feront à l’église avec 30 personnes maximum, et pour les mariages, limité à 6 personnes.

Pas d’autres célébrations en Église, jusqu’à nouvel ordre.

Les permanences à la cure au Val d’Ajol, ainsi que toutes les réunions qui étaient programmées, sont suspendues jusqu’à nouvel ordre.

Il n’y aura pas de reprise de l’atelier couverture dans l’immédiat.

Remise des prix des maisons fleuries

Les 40 participants du concours des maisons fleuries ont été conviés le 23 octobre à la cérémonie de remise des prix à la Salle des Fêtes.

Les membres du jury sont passés début août chez tous les participants afin d’évaluer leurs décorations en fonction de critères de notation tels que la vue d’ensemble, l’harmonie, la diversité, la créativité, l’originalité.

Mme la Maire Anne Girardin et les membres du jury ont félicité les lauréats présents à la cérémonie.

En raison des normes sanitaires, seuls les récipiendaires ont été invités.

Le classement par catégorie est le suivant :

 1ère catégorie : Maisons avec jardin visible de la rue

Mme REMY Odile, Mme EHRHART Isabelle et Mme LAROCHE Patrice.

2ème catégorie : Fenêtres, balcons et terrasses

Mr SAMPAIO Antonio Silva, Mme VANÇON Éliane, Mr CLAUDE André et Mme PETITJEAN Martine. 

3ème catégorie : Maisons non visibles de la rue, voies sans issue

Mr VINCENT Jacky, Mr AIZIER Roger et Mr PETITJEAN Jacky.

4ème catégorie : Fermes en activité et anciennes fermes

 Mme BIETTE Christiane, Mme JACQUIN Joséphine et Mme VINCENT Monique.

5ème catégorie : Gîtes, chambres d’hôtes, cafés, restaurants, hôtels, commerces

Mme PICARD Véronique.

Un bon d’achat a été remis aux autres participants.

De nouveaux critères seront proposés pour les années à venir : maisons individuelles, balcons et terrasses, et 2 prix spéciaux : écologie et originalité.

Félicitations à tous ces lauréats !! Et que l’hiver porte conseils aux futurs candidats !!

Information des élus de « Passion Commune »

« Bonjour à tous,

Nous avons annoncé dans le bulletin municipal d’octobre que nous convions toutes les personnes intéressées à une réunion ce jeudi à 20h, pour évoquer la création d’une association citoyenne.
En raison des conditions sanitaires qui se dégradent, nous avons décidé d’annuler cette rencontre et de la reporter à une date ultérieure qui vous sera communiquée prochainement.
Nous gardons à l’esprit l’objectif de mutualiser les compétences et faire réfléchir ensemble toutes les personnes de bonne volonté autour d’une passion commune pour notre belle vallée.
A bientôt et prenez soin de vous et de vos proches !

Les élus de Passion Commune »

Décès de Madame Aneliese BASTUCK

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La communauté Ajolaise a appris le décès d’Aneliese BASTUCK, décédée au CHU de Remiremont à l’âge de 90 ans.

Ancienne assistante sociale, c’est en 2005 qu’Aneliese est arrivée au Val-dAjol. Très vite elle s’est intégrée dans la vie associative, et participait au Mouvement des Chrétiens retraités, à l’aumônerie de la maison de retraite, elle organisait aussi des réunions chez elle rue des Œuvres.

Socialement, elle était très attentive aux plus démunis, très agréable et avenante, elle laissera un agréable souvenir.

Ses obsèques ont eu lieu le 25 octobre en l’Église du Val-d’Ajol.

Nos condoléances

Clôture de la Semaine du goût

La semaine du goût devait se terminer par une randonnée gourmande, cette année annulée par arrêté préfectoral l’avant-veille de la date.

C’est dans une version minimaliste qu’elle a toutefois eu lieu : une belle randonnée avec plan, mais sans balisage, ni arrêt dégustation, sous un soleil radieux.

Voici le programme initial avec le détail de l’itinéraire :

Nous vous invitons à un rendez-vous gourmand à la Feuillée Nouvelle avec une balade de 9,5 km et 251 m de dénivelé.

Tout en dégustant les produits locaux de nos artisans et producteurs, vous pourrez admirer le magnifique paysage sur la vallée.

 Départ de la salle des fêtes, en direction du collège via la Côte d’Agnal, la passerelle du square des Epinettes enjambant la Combeauté, la route des Meiges (1 croix), le Moncel (1 croix).

 1ère « grimpette » pour rejoindre l’ancienne route du Val-d’Ajol/Plombières à la station d’eau du Moncel ;

 Direction la Feuillée Nouvelle (visite du Chello rénové et installé par l’Association Pays du Chalot), 1ère dégustation sous le préau de la Feuillée Nouvelle (point de vue);

 Petite grimpette en direction de l’Hôtel Enfoncé par les bois du Chanot (anciennes carrières de lave) ;

 A l’Hôtel Enfoncé, prendre la direction des Charrières (2 croix), puis ferme Richard ;

 Prendre à droite en direction de l’I.M.E.—2ème dégustation (point de vue) ;

 A 150 m, prendre le chemin à gauche pour rejoindre la Route des Breules (via le Repoix) ;

 Puis, 150 m à gauche vers les Granges (1 croix), la Croix (1 croix), l’ancienne gendarmerie, la gare et retour à la salle des fêtes via la Rue de la Gare ;

 Arrivée à la salle des fêtes où la 3ème dégustation vous attendra.

Décès de Madame Annie VALENTIN

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Survenue à son domicile le 17 octobre, Annie VALENTIN est décédée à l’âge de 92 ans.

Née le 28 janvier 1928, et seconde d’une fratrie de trois enfants, c’est dès la fin de sa scolarité âgée de 14 ans qu’elle commence à travailler avec ses parents, à la boulangerie avec son frère ainé Marcel qui est décédé à l’âge de 91 ans.

Annie était une passionnée d’histoire locale et historique, elle aimait voyager vers d’autres pays lointains, lire ou tricoter, recevoir sa famille et ses amis, malgré son lourd handicap.

Grâce à l’aide du personnel des ADMR et de ses amis elle n’a pas quitté la maison qui l’a vu naître, et, partie pour d’autres horizons d’où l’on ne revient pas.

Ses obsèques ont eu lieu en l’église du Val-d’Ajol le 20 octobre 2020.

Nos condoléances.

Semaine du goût : le menu du collège

Pour la semaine du goût, David Sage, le principal du collège du Val-d’Ajol, a convié Anne Girardin, la maire, ainsi que Gérard Vançon et Éric Bongeot de la confrérie des Tastes-Andouilles, à venir présenter aux élèves les produits du terroir. Les collégiens ont pu déguster, ce lundi 12 octobre, de l’andouille du Val-d’Ajol, mais aussi de la « tofaille », des fromages locaux et en dessert de la glace Plombières.

Tous les menus de la semaine avaient comme objectif, faire découvrir les mille et une saveurs de notre terroir.

Gâteaux à apéritifs et salade de fruits

Les élèves de la classe CE1 et CE2 de Mme Mangin, sont allés rejoindre les membres de l’association du Passe-Temps Ajolais à l’occasion de la semaine Goût dans leur local aux Épinettes.

Au menu madeleines salées pour l’apéritif, qui sont à réaliser avec de la sauce bolognaise des œufs de la farine et de la levure, cuites au four dans des moules à madeleines, suivie de la confection d’une salade de fruits de saison.

Les enfants sont repartis avec les recettes, promettant de cuisiner à la maison sous la houlette des parents.

Semaine du goût : Les meringues

C’est à la boulangerie « La Gourmandise » que les enfants de la Grande section de maternelle, avaient rendez-vous pour assister à la confection de meringues et croissants, ainsi à la préparation du pain.

Ils étaient accompagnés de Mmes Thierry et Laroche. Le maître pâtissier Bruno Thomas leur a révélé la recette de la fabrication des meringues et les a initiés au maniement de la poche à douille.

Ils sont repartis en classe avec un sachet de chouquettes car les meringues ayant un temps de cuisson assez long, c’est le lendemain qu’ils les ont dégustés.   

Semaine du goût : Les pizzas

L’espace d’un après-midi que la classe de CM1-CM2 de l’école du centre, conduite par son instituteur Christophe Colnot, a pris possession des locaux de Greys Pizza, rue de la Gare au Val-d’Ajol.

La pâte à pizza dans les mains, les apprentis pizzaiolos l’ont étendue, sans rouleau à tarte, mais avec la paume de la main !, pas facile de ne pas faire de trous !!! La garniture était selon leur goût, avant de la confier à Greg Absalon maître incontesté en la matière, pour qu’il la cuisson dans le four.

Pour clôturer l’exercice, un Quiz à remplir et un concours ont été organisé.

«  invente ta recette et son Nom, note la recette sur un papier avec ton nom, et tu la déposes dans notre boîte aux lettres, nous la goûterons et nous retiendrons la meilleure recette, elle sera pizza du mois de novembre dans tous nos distributeurs de : le Val-d’Ajol, à Fougerolles, à Corbenay, Froideconche et le dernier en date en face du lycée Malraux à Remiremont ».

Les écoliers sont repartis à l’école avec leur carton à pizza, afin de la faire déguster à leurs parents dès le retour à la maison.

Pains variés et sablés à la pâte à tartiner et confiture d’abricot

Les élèves de la classe de CE2 et CM1 de Mme Laurent, ont confectionné avec David Nurdin ancien boulanger diverses façons de pain et des sablés et comme chaque année, Michel et Nono ont amené le four ambulant, pour la cuisson.

La confection du pain terminé est mise au four, les apprentis boulangers, ont découpé des étoiles dans la pâte sablée pour ensuite les garnir de pâte à tartiner ou de confiture. Mais le clou du spectacle fût la création par leur Maître boulanger d’un crocodile, d’une tortue, d’un bonhomme et d’une natte faite avec de la pâte à pain.

Bravo à l’artiste !!

Semaine du goût : le gâteau au Chocolat

Les élèves de la classe de CP de Mme Rousse ont eu comme maître pâtissier Yanis Bongeot de la boulangerie « Un Grain de Plaisir ».

Les apprentis pâtissiers, coiffés du calot de miterons et protégés du tablier ont confectionné leur gâteau au chocolat, la base est un petit sablé, on y dépose au centre un morceau de poire, et avec une poche a douille remplie d’une crème fouettée au chocolat, le maître initie l’apprenti au maniement de l’outil : réussir un beau rond sans déborder !!, la touche finale un saupoudrage de chocolat, au frais pendant la récréation, et déguster son œuvre au retour en classe.

Bon appétit.

La semaine du goût à l’École

 La semaine du goût qui a eu lieu dernièrement a été très appréciée de tous les enfants fréquentant les écoles et le collège.

Des ateliers de dégustations ont eu lieu chaque jour pour les classes de Maternelle de l’école Primaire du Centre, et quelques élèves de l’IMP de la Feuillée Dorothée alliant le sucré, le salé, par des préparations culinaires concoctées par les maîtresses, qui secondaient les petits apprentis malicieux pour les besognes d’épluchage et préparation.

La soupe aux potirons, la compote de pommes, les brioches et petits croissants ont été dégusté avec plaisir.