Procession et Messe à la Grotte de Lourdes

Des enfants participant au catéchisme et quelques paroissiens se sont rassemblés autour de la grotte de Lourdes au Val-d’Ajol le lundi 29 juin à 17h30.

L’abbé Claude DURUPT a célébré un office dédié à la Vierge. Cette cérémonie qui se tient habituellement en mai, le mois de Marie, a été ajournée en raison du confinement lié au Covid-19. Il y a quelques décennies les enfants qui faisaient leur Communion Solennelle à la Pentecôte assistaient le lundi à une messe à la grotte en habit de communiants.

Il s’agit évidemment d’une reproduction de la fameuse grotte de Lourdes (Hautes-Pyrénées). Construite en 1950 sur un terrain de la famille BRULTEY, elle est située à flanc de coteau derrière l’hôtel de la Résidence. C’est un lieu qui invite à la méditation. Une pancarte porte le libellé suivant : « De ce coteau ouvert sur la vallée, en promenade ou venant te reposer, tourne à la Vierge ton regard, elle t’invite à la prière avec l’espoir de t’ouvrir un jour la demeure du Dieu créateur. »

Découvert dans les anciennes chroniques paroissiales

Un projet de monument de la Reconnaissance du Val-d’Ajol au Christ Roi,

Une maquette fut présentée au public dans une vitrine de magasin vers 1946. Le projet répondait à un vœu formulé par le curé Aubry sur son lit de mort.

La municipalité de l’époque présidée par Monsieur Jules Joseph VINEL, Maire de la commune de 1945 à 1947, s’était empressée d’offrir ses services en proposant le site communal de la Feuillée Nouvelle et son magnifique point de vue pour y installer le monument en question.

L’architecte parisien SERRAZ, un artiste réputé qui avait fait démonstration de son talent en élevant un monument semblable au Mont Blanc, fut chargé de l’étude du projet.

Voici ce que dit la chronique paroissiale de l’époque de ce monument majestueux :

Il est composé de trois panneaux qui se contrebutent et se consolident mutuellement. Ils concourent ensemble à donner un volume plein en demi cintre. Les espaces évidés pourraient être fermés par des fenêtres mobiles. Cela constituerait une chapelle presque complètement fermée, sauf du côté de la terrasse.

Un panneau central représente le Christ-Roi qui rappelle assez celui des Houches ; le panneau de gauche : l’Ecce Homo ; celui de droite : la crucifixion. Les trois panneaux inférieurs représentent la procession des Rameaux.

Le tout serait exécuté en béton polychromé dans les tonalités du grès des Vosges.

Chronique juillet 1947

Sous le titre et notre monument de la reconnaissance ?

Je ne vous en ai plus parler depuis longtemps parce que tout le monde sait qu’aucune construction, de quelque nature que ce soit, ne peut être entreprise sans autorisation. Les matériaux sont réservés, cela se conçoit, à la réparation des dommages de guerre. Peut-être était-il bon de le rappeler et d’inviter à la patience et à la confiance.

La promesse formulée par M. le chanoine Aubry, de vénérée mémoire, n’est pas oubliée et nous continuons tous de nous associer à sa prière et à son intention d’obtenir du Ciel, par ce vœu, que le Val-d’Ajol soit préservé des horreurs de la guerre.

Chronique Août 1947

 Photo de la statue du Christ Roi dans la vallée de Chamonix.

Juillet 1946

Inauguration au GIRMONT du monument de la reconnaissance au Christ-Roi. Le 17 juin 1946 avec la visite de Monseigneur Foucault…

Chronique de mai 1949

Le monument votif au Christ-Roi a fait l’objet de la délibération des conseilles paroissiaux le dimanche 20 février. Il a été décidé que l’érection de ce monument qui doit dominer notre belle vallée serait remis à des jours meilleurs et d’y intéresser la région et les touristes qui la fréquentent. En attendant, on se propose de construire une grotte de Lourdes, à proximité du centre, dont l’emplacement reste à déterminer.

Le journal le Télégramme du 13/10/1939 page 4 apporte un témoignage trop rapidement oublié. C’est au cours d’une grande messe dite à la mémoire du curé Aubry que le RP DESCHASEAUX dévoilera son dernier vœu. À savoir : si la commune du Val-d’Ajol et ses paroissiens sont épargnés par la guerre, la paroisse devra ériger une chapelle sur une des hauteurs dominant la vallée ou un monument au Christ Roi. 

La grotte de Lourdes fût érigée, mais pas le monument au Christ Roi.

Démolition des HLM à FAYMONT

Après de bons et loyaux services rendus à la population, trois bâtiments viennent de disparaître du paysage de FAYMONT.

Les trois immeubles comprenant 12 logements ont été construits en 1959 pour les familles à revenus modestes, d’où le nom HLM « habitation à loyer modéré ».

A cette époque, FAYMONT était le hameau le plus peuplé de la commune du Val-d’Ajol, le travail ne manquait pas, plusieurs usines fonctionnaient à plein rendement : la Manufacture de FAYMONT, appelée à présent S.A. DE BUYER, fabricant d’ustensiles de cuisine installé depuis 1838 à la place d’un ancien moulin (L’histoire de l’entreprise est relatée dans un livre écrit par Daniel GURY « l’Écho des Feuillées »), la filature de chez TENTHOREY à COURUPT et la scierie de FAYMONT.

Les ouvriers et ouvrières travaillaient à deux pas de leur entreprise, les commerces étaient florissants (épiceries, boucheries, etc…). Deux écoles accueillaient les élèves jusqu’au certificat d’études primaires : une école privée de filles créée par la famille De BUYER et celle de Jules Ferry, communale bien sûr. Une Chapelle, qui date du début du XXe siècle, a d’abord été une salle de patronage avant d’être consacrée en 1937. Elle présente un intérêt historique et patrimonial (Exemple du paternalisme industriel). Le chemin de croix a été façonné par les ouvriers de l’entreprise. Le tout faisait de cet endroit un village à part entière, sans oublier les bistrots où les ouvriers passaient pour se désaltérer et se tenir au courant des derniers ragots du village… Il ne manquait qu’une Mairie.

Aujourd’hui, seule l’usine De BUYER est toujours présente. Elle a développé son activité. Sa renommée est mondiale : les plus grands chefs de la gastronomie se fournissent en matériels de cuisine « made in De BUYER », Le Val-d’Ajol France.

Le bruit des voitures remplace les cris des enfants jouant dans la rue, les cafés et autres commerces ont disparu, seule une boucherie tenue par Jean-Luc Husson, fabricant la fameuse andouille du Val-d’Ajol, tient boutique dans le hameau, et le magasin de l’usine De BUYER qui vend aux particuliers et touristes de passage, toute la gamme de produits de BUYER fabriqués dans l’usine.

Les HLM construits en cette période florissante n’étant plus occupés, et plus aux normes actuelles, ont donc été rasés.

Décès de Pierre VIAIN

avis de décès

Madame Nicole VIAIN, son épouse ;
Marie-Pierre et Jean-François LAIGRE, ses enfants ;
Eugénie et Marion, ses petites-filles ;
Marguerite BERLENDIS, sa sœur ;
Ses beaux-frères et belles-sœurs ;
Ses neveux et nièces ;
Toute la famille et les amis

ont la tristesse de vous faire part du décès de

Monsieur Pierre VIAIN

survenu le 29 juin 2020, à l’âge de 93 ans.

Marié avec Nicole POIROT, le couple a eu une fille, Marie-Pierre qui a uni sa destiné à Mr Jean-François LAIGRE, deux petites-filles sont venues agrandir la famille.

Nos condoléances.