Décès de M. Noël MARTIN

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Né au Girmont-Val-d’Ajol le 14 décembre 1933, M. Noël Martin est décédé le 9 février au CHU de Remiremont à l’âge de 88 ans.

Il a épousé Jacqueline Bontempi le 28 octobre 1960 au Val-d’Ajol. Deux fils, Patrick et Éric, naîtront au foyer, puis la famille s’agrandira avec la naissance de ses petits-enfants Aude, Gaëtan et Gabriel.

Il a effectué son service militaire au Maroc.

Sa carrière professionnelle s’est déroulée chez De Buyer puis Besozzi pour terminer aux transports Richard en tant que chauffeur routier.

Noël était adhérent de l’association des anciens d’Afrique du Nord, ainsi que dans l’équipe paroissiale où il apportait ses compétences.

Ses obsèques ont été célébrées le 13 février en l’église du Val-d’Ajol.

Nos condoléances.

Décès de Mme Pierrette HUET

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Ses enfants, ses gendres et compagne, ses petits-enfants et leurs conjoints, ses arrière-petits-enfants, les familles Grangirard, Mougenot et Huet ainsi que toute la parenté vous font part du décès de Mme Pierrette Huet née Grandgirard, survenu à son domicile le 7 février 2021 dans sa 92° année.

La famille rappelle à votre souvenir son mari Marcel décédé en 1993.

La cérémonie religieuse a été célébrée le 11 février en l’église du Val-d’Ajol.

Nos condoléances.

Foire aux Andouilles 2021

Il faut se rendre à l’évidence, cette année la foire se résumera à un marché, qui se tiendra sur la place du Sô le dimanche matin 14 février, jour de la Saint Valentin. Notre célébrissime andouille n’est pas le cadeau de circonstance, mais elle peut être au menu du jour accompagnée d’une salade de pommes de terre, ou dégustée en tranches fines à l’apéro…

Les 5 bouchers détenteurs de la marque « Véritable andouille du Val-d’Ajol » vous accueilleront sur leur stand sur le marché dominical ou devant leur boutique.

Petite rétrospective de la foire 2009, défilé et cérémonie d’intronisations

Naissance

Nous apprenons la naissance de Lyano, fils de Ludovic LE DAIN, peintre en bâtiment, et Prescillia DELFOLIE, sans profession, au Val-d’Ajol.

Bienvenue à LYANO et félicitations aux parents.

Naissance

Nous apprenons la naissance de Louison, fils de Maxime SCHVARTZ, médecin, et Christel HUBER, ergothérapeute, au Val-d’Ajol.

Bienvenue à Louison et félicitations aux parents.

Etrange ce ciel orangé ?!

tempête de sable

Samedi, notre ciel, comme celui d’une large partie du pays, s’est teinté d’orange et de jaune, à la grande surprise générale ! accompagné d’un redoux des températures.

Un phénomène rare, surtout en hiver, qui pourrait nous inquiéter alors qu’il est naturel. Il résulte d’une tempête de sable venue d’Afrique du Nord, sous l’impulsion du puissant Sirocco, ce vent saharien très sec et chaud.

En réalité, il s’agit davantage de poussière que de sable. S’il est vrai que le vent soulève les grains de sable, leur poids relatif les empêche d’être transportés sur de longues distances. Ils retombent, s’entrechoquent avec les autres grains présents sur le sol qui se fractionnent en de multiples particules. Ce sont ces poussières légères qui restent suspendues dans l’air et qui ont été emportées par le Sirocco jusqu’à notre pays samedi.

Alors, pas de panique, ce n’est pas la première fois que le phénomène se produit et sans doute pas la dernière..

Décès de M. Robert DAMINI

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Né au Vatican Avenue de Méreille le 15 août 1926, Robert Damini est décédé le 5 février à l’âge de 94 ans, à l’EHPAD du Val-d’Ajol où il résidait depuis 2016.

En 1944, il s’engage dans l’armée française, fait la campagne d’Allemagne et puis celle de Tunisie. Il est fait chevalier de la légion d’Honneur et reçoit la croix de guerre 1939-1945. A son retour au village, il intègre la société De Buyer comme tourneur jusqu’à l’âge de la retraite.

Il unit sa destinée à Noëlle Bolmont en 1948, décédée en 1954. Le couple a eu deux enfants, Roberte, décédée en 1982, et Patrick. La famille s’est agrandie de trois petits-enfants, Yannick, Vanessa et Alexia, et de trois arrières-petits-enfants.

Ses obsèques ont été célébrées le 8 février en l’église du Val-d’Ajol.

Nos condoléances.

Naissance

Nous apprenons la naissance de Célestine, fille de Samuel Arnould, commercial, et Charline Humbert, conseillère en protection sociale, au Val-d’Ajol.

Bienvenue à Célestine et félicitations aux parents.

Décès de M. Bernard PETITJEAN

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M. Bernard PETITJEAN est décédé au Centre Hospitalier de Remiremont le 2 février 2021 à l’âge de 90 ans. Né au Val-d’Ajol le 9 mai 1930, il épouse Antoinette DAVAL le 7 avril 1951, décédée en 2017.

De cette union est né un fils Bruno, la famille s’est agrandie de 2 petits-enfants, Céline et Cédric, suivis de 3 arrière-petits-enfants.

Bernard a exercé la profession de chauffeur dans l’entreprise de son frère et mécanicien de matériel agricole à son compte rue des Meiges, à son domicile.

Ses obsèques ont été célébrées le 5 févier en l’église du Val-d’Ajol.

Nos condoléances.

Les cousettes récompensées

Les cousettes viennent d’être remerciées pour leur dévouement. Une pochette garnie de quelques produits cosmétiques leur a été offerte par la municipalité, un geste gracieux et inattendu très apprécié par les bénévoles.

Lors du premier confinement, compte tenu de la propagation du coronavirus, la Mairie avait fait appel aux couturières de la localité pour la confection de masques « bec de canard ». Plus de 50 personnes ont répondu spontanément à l’appel et d’autres sont venues encore agrandir le groupe.

Acquis dans une entreprise vosgienne, les masques sont arrivés en mairie par kits de cent (à coudre). Dispatchés en lot par le personnel communal et quelques bénévoles, ils ont été remis aux responsables de chaque groupe, afin d’être distribués aux couturières.

À leur retour en Mairie une fois cousus, après le passage au pressing et la mise en sachet individuel, les étiquettes d’homologation et d’entretien ont été collées par le personnel communal. La distribution aux Ajolais a eu lieu à la Salle des fêtes en présence des bénévoles et des élus municipaux.

4 000 masques ont été ainsi distribués en l’espace de 12 jours.

D’autres masques confectionnés par des couturières bénévoles du Girmont-Val-d’Ajol, du Val-d’Ajol et d’autres communes, ont été mis à disposition le même jour, le 11 mai 2020.

Décès de Mme Christiane RAPENNE

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Christiane Rapenne a vu le jour à Fontaine-lès-Luxeuil le 22 octobre 1928, elle est décédée à son domicile à Faymont le 28 janvier à l’âge de 92 ans .

De son premier mariage est né Patrick. Elle a épousé Yves Rapenne le 26 octobre 1963 ; le couple a eu deux filles, Emmanuelle et Catherine, la famille s’est agrandie avec la naissance de trois petits-enfants et deux arrière-petits-enfants.

Après une vie professionnelle dans plusieurs établissements de la région, le couple est venu s’installer au Val-d’Ajol en 1991.

Ses obsèques ont été célébrées le lundi 2 févier à Fontaine-lès-Luxeuil.

Nos condoléances.

« La MORTE », un lieu-dit dont le nom interpelle

Parmi les lieux-dits, celui appelé « La Morte », situé aux limites de la commune de Saint Bresson, intrigue forcément de nombreux touristes ou randonneurs.  

Beaucoup de chercheurs, tel notre historien Jacques Vaubourg, ont formulé des explications plausibles. Ce nom de lieu-dit, souvent présent dans d’autres communes, témoigne en général d’une zone marécageuse, donc une « eau morte » par définition car stagnante.

D’autre part, il arrive souvent que par méconnaissance des lieux, les cartographes, les employés du cadastre ou même parfois les employés communaux, comme ce fut souvent le cas lors de la numération des habitations, modifient l’emplacement d’un lieu-dit qui se met à jouer les nomades en grignotant chez son voisin. On le cherche à droite et finalement on le découvre un peu plus loin à gauche. Il est vrai que les anciens chemins ont progressivement disparu, ce qui donne aujourd’hui une approche de l’habitat différente de celle que connurent nos ancêtres.

La Morte, qui se confond volontiers avec les Combelles, n’échappe pas à cette tendance. Pour être précis, il faudrait parler de la Morte du Bas et de la Morte du Haut : toutes deux font probablement référence à un petit ruisseau dont le mince filet se perd en été dans les profondeurs du sous-sol, un ruisseau à l’agonie qui fait penser à une défunte que le patois local aurait immortalisée. Or, un ruisseau qui prend sa source aux limites de la Franche Comté existe bien sur le versant qui fait face aux Combelles.

Un cas semblable existe entre Bouchâtel et Rapaumont. Un agent du cadastre à l’imagination décidément fertile a baptisé le lieu « l’Amour en Goutte » au lieu de « la Mourante Goutte ». Puisque là encore, le ruisseau qui prend sa source sur les hauteurs de Rapaumont, disparaît brusquement dans le sous-bois en aval.

Enfin, les anciennes cartes d’état-major regroupent La Morte et les Combelles sous un même lieu appelé le Haut du Mont.

Le cerveau des seniors

Article partagé avec Le petit journal du Girmont-Val-d’Ajol

Voilà qui va vous conforter ! Une jolie explication qui vous fera voir les choses de manière différente !

Si les cerveaux des personnes âgées sont lents, c’est parce qu’ils savent déjà tellement de choses. La mémoire des gens ne diminue pas avec l’âge, si cela leur prend plus de temps de se rappeler des faits, c’est, d’après les scientifiques, parce qu’ils ont plus d’informations dans leur cerveau. Tout comme un ordinateur rame quand le disque dur est trop plein, les humains prennent plus de temps pour accéder aux informations lorsque leur cerveau est plein.

Les chercheurs disent que ce processus de ralentissement n’est pas le même que le déclin cognitif. Le cerveau humain fonctionne plus lentement à un âge avancé, a déclaré le Dr Michael Ramscar, seulement parce que nous avons stocké plus d’informations au fil du temps.

Le cerveau des personnes âgées n’est pas faible, bien au contraire, ils en savent tout simplement plus…

Lorsqu’une personne âgée va dans une autre pièce pour y chercher quelque chose, qu’elle y arrive et se demande ce qu’elle est venue chercher, ce n’est pas un problème de mémoire, c’est un moyen naturel pour l’obliger à faire plus d’exercice.

ALORS, maintenant, quand je cherche un mot ou un nom, je me dis: « Mon disque est plein ! »

J’ai probablement d’autres amis à qui je devrais envoyer ce message, mais en ce moment je ne me souviens pas de leurs noms… Aussi, s’il-vous-plaît, faites-le suivre à vos amis, il se pourrait qu’ils soient aussi les miens.

Merci Milou de nous avoir fait partager ce raisonnement. Pourquoi-pas ?

J’aime ça ! Je me sens tellement mieux maintenant…

Le Val-d’Ajol, terre d’asile des cigognes

Le 31 janvier 2020, les cigognes avaient fait escale dans la vallée ; un an après, jour pour jour, elles reviennent faire une pause au Val d’Ajol, le temps de se ressourcer avant de repartir vers leurs résidences d’été.

La date est immuable… peu importe qu’il y ait la pandémie. Les cigognes ignorent les consignes de confinement, la distanciation, le couvre-feu… Elles profitent de la Combeauté qui leur fournit la nourriture à volonté.

Aucune déclaration de naissance n’avait été signalée en 2020, espérons que cette année sera plus prolifique…

La Combeauté prend ses aises

Suite aux pluies diluviennes et à la remontée des températures, la neige a fondu trop rapidement. Conséquence : la Combeauté prend ses aises dans les prés, les parcs et certains endroits de la ville, sans l’autorisation de quiconque.

Les caves se remplissent d’eau, les routes se trouvent submergées, des cascades apparaissent ici ou là, et sur la route des Breules, juste au-dessus de l’ancienne colonie de vacances « des gosses de Paris » ou « le bol d’air », un glissement de terrain s’est produit entraînant avec lui des arbres et divers matériaux.

Les services techniques de la ville ont dû barrer la route à la circulation, mettre en place une déviation provisoire, avant de déblayer la voie pendant plusieurs heures et la restituer aux usagers (voir photos).

Tout au long de la journée, les employés ont été également sollicités à plusieurs endroits sur cette vaste commune.

Les usagers remercient le personnel des services techniques et l’adjoint aux travaux, Thomas VINCENT.

La Combeauté

La minorité du Conseil Municipal

Suite à la parution de l’article de Madame la Maire du Val-d’Ajol Anne Girardin, les six membres de la Minorité du conseil municipal apportent quelques précisions sur le déroulement des faits suite aux cas de covid au sein de la Mairie.

Madame le Maire annonçait ce dimanche 24 janvier dans la presse que les services de la mairie seraient fermés au public à partir du 25 janvier en raison de cas Covid au sein du personnel administratif.

 Il est bon de préciser que :

 – les premiers cas positifs dans le personnel de la mairie sont apparus les 14 et 16 janvier derniers,

 – les seules mesures prises ont été la désinfection des locaux,

 – aucune information n’a été transmise aux élus, ni au personnel, ni au public,

 – l’accueil de la mairie a été maintenu ouvert entre le 14 et le 22 janvier sans qu’aucune information n’ait été faite et qu’aucun traçage des visiteurs n’ait été réalisé,

 – les élus n’ont été prévenus que le samedi 23 janvier par email de cette situation sans que ne soit envisagée une fermeture temporaire des services au public et en maintenant la cérémonie de vœux prévue le lendemain sur la place du Sô. Cette information est uniquement due au questionnement de 2 élus de la minorité du conseil qui avaient eu vent de rumeurs de cas positifs dans les services et qui ont fait part de leur inquiétude auprès de la municipalité.

 Au vu de ces différentes informations, nous tenons à informer le public d’une gestion de crise extrêmement légère et qui a potentiellement mis en danger non seulement les agents de la commune mais également les Ajolais qui ont pu se rendre en mairie entre le jeudi 14 janvier et le vendredi 22 janvier en totale inconscience du risque qu’ils prenaient.

 Il est anormal qu’il ait fallu 10 jours pour envisager la fermeture des services au public avec toutes les conséquences que cela implique.

 La minorité conseille à tous les Ajolais ayant eu besoin d’aller à la mairie entre le 14 janvier et le 22 janvier, d’aller faire un test afin d’éviter la propagation du virus.

Surtout, nous tenons à remercier le personnel pour la continuité du service durant cette crise.

Article transmis à L’Écho des Feuillées par la minorité du conseil municipal du Val-d’Ajol.

Concours du plus beau sapin

Lors de la présentation des vœux retransmise en vidéo sur le site de la commune et les réseaux sociaux, Madame la Maire du Val-d’Ajol a donné les résultats du concours du plus beau sapin, ces arbres déposés par les services de la ville puis décorés par les habitants des 25 lieux-dits choisis du village.

Les enfants des écoles, sollicités pour être les membres du jury, ont établi le classement suivant, bien que le score ait été très serré :

  • 1er prix : le hameau de la Croisette 
  • 2ème prix : le hameau de la Chapelle du moineau 
  • 3ème prix : le hameau des Carrières

Les lauréats recevront un arbre fruitier à planter dans un lieu de vie défini par la Mairie, un endroit qui permette par la suite d’organiser fêtes et autres rendez-vous dans le hameau.

Au rond-point de Faymont, l’îlot de sapins décorés avec son Père Noël à vélo a été très apprécié.

Pour L’Écho des feuillées, « vous avez tous gagné », parole de Jacques Martin dans L’école des fans.

L’opération ayant été un succès, sera renouvelée les prochaines années. 

Foire aux Andouilles

Le couperet est tombé, la célébrissime « Foire aux Andouilles du Val-d’Ajol » n’aura pas lieu cette année, annulée en raison de la pandémie.

Si les conditions sanitaires le permettent, un marché dominical se déroulera le dimanche 14 février durant lequel les producteurs d’andouilles dépositaires de la marque proposeront leurs produits.

Un peu d’histoire sur les foires et marchés du Val-d’Ajol :

Comme beaucoup de villages, le Val-d’Ajol eut ses jours de marché et de foire. C’était parfois la guerre entre village lorsqu’il fallait déterminer une date. Après la révolution, l’administration départementale s’est appliquée à établir à maintes reprises un calendrier de ses manifestations de masse d’une importance non négligeable. Nous donnons un rapide aperçu des arrêts concernant le Val-d’Ajol.

Le 20 janvier 1806, sur réquisition du préfet, le conseil municipal délibère pour fixer les jours des 9 foires encore en vigueur à l’époque. Leurs dates sont fixées dans le nouveau calendrier républicain (messidor, fructidor et autre noms en « or »), dates qui ne sont nullement à la convenance du peuple ajolais et de leurs voisins. Les uns comme les autres demandent le retour aux dates ancestrales, solidement ancrées dans les traditions :

  • Le 3 février,
  • le lendemain des brandons ;
  • le 26 mars,
  • le lendemain de la quasimodo ;
  • le 25 juin ;
  • le 16 août ;
  • le 9 septembre ;
  • le lendemain de la toussaint ;
  • le 7 décembre.

Un décret impérial, daté du 12 décembre 1806, qui fait suite à cette délibération n’a pas retenu l’ensemble des revendications. Ainsi la foire du 16 août, une des plus importante, a été avancée de plusieurs jours. Le résultat fût désastreux. Dans une délibération de 1811, les Ajolais insistent pour que ce jour de foire soit remis à la date fixe du 16 août, le lendemain de la fête patronale.

La délibération dit ceci :

« Considérant que la foire qui avait lieu anciennement le lendemain de la foire du 15 août était très considérable par l’affluence des étrangers des contrées qui s’y rendaient en grand nombre ce jour-là principalement pour y faire des achats importants de différentes espèces de bétail, et par le grand débit qu’ils faisaient de leurs marchandises. Une grande quantité de marchands forains qui y affluaient aussi en grand nombre, ce qui rendait cette foire extrêmement vivante. Et enfin parce que cette foire se tenait le lendemain de la fête patronale de cette commune »

Le conseil demande à placer les foires d’octobre et décembre en mai et juillet en ces termes :

« …sur la nécessité de demander le changement et la transposition de quelques-unes et ce pour l’avantage non seulement pour les habitants de la commune mais encore pour les citoyens ou communautés des autres arrondissements qui ont l’habitude de venir se pourvoir du bétail aux foires du Val-d’Ajol et pour la plus grande facilité de communication de ces foires.. »

Il est fait mention pour octobre et décembre des rigueurs des hivers qui rendent les chemins impraticables. Ces foires hivernales ne sont pour ainsi dire pas fréquentées.

À noter que Napoléon était à présent fêté le 15 août.

Toutes ces foires avaient lieu le 2ème lundi de chaque mois.

En 1831, le conseil est saisi d’une requête déposée par la commune de Plombières qui demande à disposer de 9 foires par an, le 3ème mercredi des mois de mars, avril, mai, juin juillet, août, septembre, octobre et novembre. Le Val-d’Ajol donne son accord le 23 janvier 1831.

Quelques mois plus tard, Fougerolles formule une requête identique : elle envisage à son tour de tenir dans sa commune 5 foires annuelles, les 4èmes  mercredis des mois de mars, mai, juin, juillet et septembre et un marché le mercredi de chaque semaine. Le conseil du Val-d’Ajol donne son aval le 11 septembre 1831.

Quelques mois passent et c’est au tour de Rupt sur Moselle de consulter les élus ajolais sur le projet d’instaurer dans cette commune 12 foires annuelles qui se tiendraient le 3ème lundi de chaque mois. Naturellement, le conseil du Val s’y oppose étant donné que par une ordonnance royale du 6 août 1831, la commune a déjà retenu les mêmes dates pour les mois de février, mars, avril, mai, juin, juillet, août, septembre et octobre. Il est donc vivement conseillé à Rupt de se choisir d’autres jours. En réalité, l’annuaire des Vosges qui paraît chaque année donne déjà pour le Val-d’Ajol les mêmes dates en 1829 (3ème lundi de chaque mois pour 9 foires).

Le 12 Novembre 1873, le conseil municipal délibère à propos de la foire aux porcs qui cause des troubles au village : gêne de la circulation dans la grande rue, vagabondage des cochons dans l’ancien cimetière situé autour de l’église, et ceci malgré les précautions et recommandations souvent réitérées. La mairie reçoit continuellement des plaintes de ses administrés. La foire sera donc déplacée vers la place du Sô. Le vote du conseil est unanime.

Cette foire des porcs ou des cochons serait-elle la foire aux andouilles ? il est permis de se poser des questions. C’est vrai que du porc à l’andouille il n’y a que l’épaisseur d’une couenne de lard. Car il est dit plus loin que cette décision sera effective dès le 3° lundi de février de l’année 1874.

À propos des ordonnances dites Royales, il s’agit naturellement d’une simple formule honorifique imposée dans la rédaction des actes officiels. Le roi n’intervient en rien dans la valeur du document, validé seulement par la signature du préfet. S’agissant des jours de foire ou de marché de nombreuses querelles éclataient entre villages. Chez nos voisins comtois, il y eu même une multitude de violences qui conduisirent devant les tribunaux.

Décès de Mme Geneviève DAVAL

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Mme Geneviève DAVAL est décédée le 14 janvier à l’âge de 86 ans, au Centre Hospitalier où elle avait été admise quelques jours auparavant.

Née à Blanzey le 10 juin 1935, au foyer de Léa et Abel GALLAIRE, elle était la 3ème d’une famille de 4 enfants. Dès l’âge de 16 ans, elle entre aux Ets COMELOR où elle travaillera jusqu’à l’âge de la retraite.

Le 4 juin 1960, elle unit sa destinée à Henri DAVAL ; de cette union naîtront deux enfants, Laurent et Rémi, qui leur donneront 6 petits-enfants.

Le couple avait fêté ses noces de diamant en juin dernier.

Geneviève était une passionnée de jardinage, une mamie confitures, une adepte du tricot, de la broderie et du crochet.

La disparition de son mari, le 9 septembre dernier, l’avait beaucoup affectée.

Ses obsèques ont été célébrées le 19 janvier en l’église du Val-d’Ajol.

Nos condoléances.

L’usine des Chênes

Vers 1840, le maire, Amé Fleurot, et son cousin le percepteur, François Fleurot, construisent une féculerie aux Chênes, sur les ruines d’un ancien moulin.

Dès 1830, le développement de l’industrie textile encourage les investisseurs à créer un peu partout des féculeries car les tissages sont de gros consommateurs d’amidon que l’on extrait de la pomme de terre. Au début du siècle dernier, on comptait dans les Vosges environ 80 féculeries.

Mais pour les Fleurot, l’aventure fut de courte durée : il fut reproché aux deux cousins de profiter de leurs fonctions pour s’enrichir de façon condamnable. Le percepteur dut ainsi terminer une carrière très prometteuse aux confins du département.

On connaît finalement peu de choses de cette féculerie rapidement avortée. C’est toutefois l’un des fils du percepteur qui va développer par la suite sur le site une activité de tissage, sur plusieurs étages. A la fin de sa vie vers 1900, il cédera son usine à des industriels alsaciens, les fils Charles Laederich déjà installés à la Croix, qui vendront rapidement l’affaire à la famille Georges de Méreille. En 1951, c’est enfin la SARL Georges et Cie du Thillot qui installera un atelier de confection et un magasin d’usine. Hélas, la concurrence des pays à bas coût causera la fermeture définitive du site en septembre 2006 après un dépôt de bilan et le licenciement des 30 derniers salariés.

Le site a été repris en 2009 par la société « Hydroélectricité D.B.H. » qui, comme son nom l’indique, produit de l’électricité.

La cheminée qui a servi de point trigonométrique dans le plan général des forêts communales (28/2/1851 ADV 2FI3246) au temps de la féculerie a dû être rabaissée par mesure de sécurité.

Décès de Mr Pierre BAILLIF

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Mr Pierre BAILLIF est décédé le mardi 12 janvier 2021 a l’âge de 90 ans.

De son union avec son épouse Alice sont nés deux enfants Henri et Raymond, puis la famille s’est agrandie avec la venue de petits-enfants.

Le couple, impliqué dans la vie ajolaise au travers de plusieurs associations, résidait rue des Épinettes au Val-d’Ajol depuis plusieurs années.

Les obsèques de Mr BAILLIF ont été célébrées le 15 janvier en l’église du Val-d’Ajol.

Nos condoléances.

Naissance

Nous apprenons la naissance de Tyago, fils de Dylan BARTHÉLÉMY, ouvrier, et de Manon TROESTLER, résidant 61 Faymont Le Val-d’Ajol.

Bienvenue à Taygo et félicitations aux parents.

Décès de Mr Jean COUVAL

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Mr Jean COUVAL est décédé à son domicile le 10 janvier 2021 à l’âge de 91 ans, dans la ferme où il est né le 20 avril 1929 route de la Palécôte au Val-d’Ajol.

Il était le cinquième enfant d’une fratrie de sept.

Après avoir effectué son service militaire en 1949 en Allemagne, il reprendra la ferme familiale qu’il exploitera jusqu’à l’âge de la retraite.

Il a été un précurseur en créant en 1967 l’un des premiers gîtes ruraux du secteur, pour accueillir des touristes.

Homme de la terre, affable et bienveillant, la porte de sa maison était toujours ouverte pour sa famille et ses amis.

Ses obsèques ont été célébrées le 13 janvier en l’église du Val-d’Ajol.

Nos condoléances.

L’Association des Écoles Publiques propose un repas à emporter

L’association organise tout au long de l’année des animations, dont les bénéfices permettent d’offrir aux enfants des écoles publiques et du collège du Val d’Ajol des sorties pédagogiques, des cadeaux à Noël, les dicos bilingues pour les 6èmes à la rentrée scolaire et d’autres activités.

Compte tenu de la pandémie, le repas dansant prévu le 30 janvier 2021 est remplacé par un repas à emporter à réserver avant le 26 janvier au 06 08 84 13 50.

Les commandes sont à retirer le 30 janvier de 15h à 17h30 à la Salle des Fêtes, côté bar.

La livraison est possible dans le secteur du Val-d’Ajol.

Menu :

Baeckeoffe – Pâtisserie à emporter – Bouteille de Pinot noir

Un Mardi Gras plein de promesses

Si dans les années 30, l’avenir de toute une génération d’ouvriers s’est soudainement assombri avec la crise, les écoliers de la communale profitaient du mardi gras pour faire la démonstration qu’ils étaient prêts à relever le défit, à coups de… balais.

Comme pour les paniers en osier, la confection à la maison de ces balais de boulots, ou plutôt de bouleau, occupait souvent les vieillards durant les mois d’hiver, soit pour se rendre utile, soit pour arrondir les fins de mois. Il existait encore jusque dans les années 50 un véritable débouché pour ces balais rustiques, faits de bouleau ou de genêt, très bon marché.

En 1971, la plus grosse entreprise paysagiste de France (avec 600 ouvriers), située à Gennevilliers en région parisienne, s’approvisionnait dans l’Est en les achetant par palettes entières.  

Au Val d’Ajol, ils étaient fabriqués à l’hospice. Le Gros Lili, originaire de la Croisette, qui terminera son existence dans cet hospice, passait pour un spécialiste. Il avait ses coins à bouleaux comme d’autres ont des coins à champignons.

Sur les quelques photos dont nous disposons, nous n’avons pu identifier les Ajolais de la communale. Avis aux connaisseurs !

Les petits « Poucet » ajolais

Ces cailloux peints que l’on trouve en se promenant dans notre village m’ont intrigué, j’ai pensé au Petit Poucet, conte de Charles Perrault…

En fait, ce phénomène vient d’Angleterre où il est très répandu. Baptisé « Love on the rocks », il est arrivé en France en 2018 où il rencontre depuis un vif succès. En Lorraine, on comptabilise à ce jour 6 898 membres.

Patricia, une assistante maternelle ajolaise, a découvert le concept le 14 septembre 2019, date à laquelle elle a rejoint le groupe “Love on the rocks Lorraine” sur Facebook (une extension du groupe “Love on the rocks France”).

Au départ, elle a trouvé sympathique de partager l’activité avec les enfants :

étape 1 : trouver de beaux cailloux vierges,

étape 2 : décorer les cailloux,

étape 3 : se promener pour les cacher afin que d’autres personnes les découvrent,

une activité qu’ils ont adoré et qui constitue un excellent passe-temps pour eux !

Au final, elle s’est tellement prise au jeu qu’elle a lancé le concept au Val-d’Ajol ! « Cela a mis du temps avant de susciter l’intérêt, on en cachait pratiquement toutes les semaines et parfois par trentaine, voire plus avec les enfants, nous avons finalement réussi et ça y est nous formons à présent une bonne équipe ».

Quelques règles à respecter

Afin de ne pas polluer la nature, il faut dessiner sur les cailloux avec des feutres de peinture acrylique ou des crayons aquarellables (on ne peut pas y ajouter des artifices, comme des paillettes ou autres), et passer une couche de vernis pour qu’ils résistent aux intempéries.

Il faut ensuite faire une petite publication sur le groupe Facebook pour avertir que des cailloux seront cachés.

Les cailloux peints sont déposés au gré des déplacements, dans toute la France et même à l’étranger. Actuellement, les participants ajolais les cachent plutôt sur la commune, crise sanitaire oblige. Vous pouvez en trouver par exemple à la Feuillée Nouvelle, au Chalet de l’empereur, aux cascades… mais plus souvent au centre du village. Les personnes qui les trouvent peuvent les cacher de nouveau ou les garder. Souvent un petit message est écrit au dos, invitant la personne qui a trouvé le caillou à en faire part sur Facebook sur le groupe “Love on the rocks Lorraine” car les auteurs aiment avoir des nouvelles de leur création.

Voici les membre ajolais : Céline (2), Audrey, Claudie, Noémie, Michèle, Aurélie, Maéva, Anne-Elisabeth, Karine, Stéphanie, Séverine (3), Corinne. Il y a aussi Marcelle et Christian qui aiment trouver ces jolis cailloux et les faire voyager très loin. Sans oublier, tous les enfants et petits-enfants de chacun qui se prêtent avec bonheur au jeu qui consiste finalement à répandre un peu de bonne humeur, gratuitement et facilement ! Toutes nos excuses pour les personnes oubliées.

Patricia formule le voeu de pouvoir organiser une immense chasse aux cailloux décorés sur le territoire du Val-d’Ajol… peut-être quand la pandémie sera terminée ?

Décès de Mme Suzanne MOUTON

avis de décès

Mme Suzanne MOUTON, née JAHIER, est décédée à l’âge de 87 ans à Faymont où elle résidait.

Elle était veuve de Paul MOUTON, inhumé il y a quelques années au cimetière du Girmont-Val-d’Ajol. Ils ont eu plusieurs enfants dont un fils Jean-Louis qui habite au centre du village.

Les obsèques ont eu lieu le vendredi 8 février en l’église du Girmont-Val-d’Ajol.

Nos condoléances.

Décès de Mr Daniel BESSE

avis de décès

Né à 27 janvier 1948 à Gérardmer, Mr Daniel BESSE est décédé le mardi 5 janvier à son domicile au Val-d’Ajol.

Il s’était engagé dans l’armée de terre et a séjourné quelques années à Tahiti.

Revenu en métropole, il épouse Francine Laheurte. Deux enfants sont nés de cette union, Christophe et Cyrille, ainsi que trois petits-enfants. Il a travaillé dans plusieurs entreprises sur le département.

C’était un passionné de football, de pêche, et de cueillette de champignons.

Une cérémonie religieuse en son hommage sera organisée ultérieurement.

Nos condoléances.